700,000 immigrés supplémentaires au Royaume-Uni en 2022 dont 500,000 non-Européens

La rédaction
Démocratie Participative
06 mai 2023

Mais au moins les Britanniques ont un roi !

Le Brexit, ça fait la différence.

Le Figaro :

À quelques jours de la publication officielle du solde migratoire de 2022, un think-tank britannique estime que celui-ci pourrait être d’au moins 700.000 personnes, un niveau record porté par l’exode ukrainien et les travailleurs extra-européens.

Enrayer l’immigration illégale est une priorité affichée du premier ministre britannique Rishi Sunak, et de sa ministre de l’Intérieur Suella Braverman. Celle-ci a défendu en mars devant le parlement son plan pour lutter contre les traversées clandestines dans la Manche : expulsion rapide des sans-papiers, interdiction pour eux de déposer une demande d’asile ou de demander ultérieurement la nationalité britannique. Dans le même temps, Rishi Sunak promettait de verser un demi-milliard d’euros à la France pour entraver l’action des passeurs, et poursuit à présent ses partenariats bilatéraux avec l’Italie de Giorgia Meloni. Et pourtant… dans une chronique parue dans le Times , le directeur du Centre for Policy Studies (un think-tank libéral et conservateur, dirigé jadis par Margaret Thatcher) estime d’un ton provocateur que cette politique du «Stop the boats» n’est pas la plus urgente.

Ce que souligne Robert Colvile dans cette tribune parue dimanche 29 avril, c’est que l’immigration clandestine, qui atteint certes des proportions spectaculaires, ferait presque oublier une autre réalité, plus massive encore : celle d’une immigration légale qui atteint des niveaux records, et s’apprête à franchir un seuil historique. Selon les calculs du Centre for Policy Studies, le solde migratoire net pourrait dépasser les 700.000 personnes en 2022. Il s’agit de la soustraction effectuée entre le nombre d’entrées sur le territoire (les visas octroyés par les autorités) et le nombre de départs de longue durée. En novembre, l’Office national des statistiques britanniques avait révélé que cette immigration nette s’élevait à 504.000 personnes entre juin 2021 et juin 2022 : il s’agissait déjà d’un record sans précédent.

Si le ministère de l’Intérieur n’a pas encore publié les chiffres pour l’ensemble de l’année 2022 (cette communication sera faite le 25 mai prochain), l’estimation de Robert Colvile prend en compte le nombre de visas octroyés en 2022 : plus de 1,3 million, là encore un chiffre record. Auquel il retranche un nombre présumé stable de départs du Royaume-Uni, environ 500.000 personnes, voire moins, estime-t-il : il n’existe aucune raison que cette statistique sorte des courbes habituelles, et le nombre de départs a plutôt tendance à baisser après avoir été très élevé en raison du Brexit.

C’est donc la hausse considérable du nombre d’immigrés arrivés légalement au Royaume-Uni qui se reflète dans cette estimation d’un solde migratoire record. Les arrivées ont été tirées à la hausse sous l’effet de plusieurs facteurs : d’une part, bien entendu, l’octroi de 210.000 visas à des réfugiés ukrainiens – mais même si l’on exclut la part que représente l’immigration ukrainienne, les chiffres franchiraient probablement quand même un record, note Robert Colvile. D’autre part, alors que l’immigration intra-européenne reste à un niveau stable, c’est le nombre de visas d’études ou de travail accordées à des personnes extra-européennes qui a également bondi. Immigration étudiante et immigration du travail : il y aurait 200.000 personnes de plus qui seraient entrées au Royaume-Uni en 2022 par rapport à 2021, dans chacune de ces deux catégories, note le Centre for Policy Studies. Certains pays alimentent en particulier ces flux : «Depuis 2019, les visas de travail accordés aux Indiens ont doublé, et les visas étudiants ont quadruplé», note Robert Colvile. Entre début 2021 et fin 2022, le nombre de travailleurs étrangers dans le pays est passé de 2 à 3 millions.

Des résultats qui tranchent pourtant, observe encore Robert Colvile, avec la volonté affichée par les dirigeants des Tories de stopper la progression de l’immigration légale au Royaume-Uni, qui fragilise selon lui un système de soins et une politique sociale déjà en tension. «Quoi qu’il en soit, les électeurs sont confrontés à l’inverse de ce qui leur a été promis. David Cameron s’était engagé à faire baisser par dizaines de milliers l’immigration légale. La campagne pour le Brexit était adossée à une promesse de reprise de contrôle de l’immigration, et ses partisans brandissaient la menace d’une poursuite incontrôlée de l’immigration en cas de maintien dans l’UE» écrit encore Robert Colvile.

66% de l’immigration vers le Royaume-Uni est non-européenne, soit, pour la seule année 2022, plus de 500,000 colons supplémentaires.

Le Brexit, avec la complexification légale qui en a résultée, n’a fait qu’accélérer la colonisation de peuplement non-blanche en encourageant l’oligarchie britannique a importé en masse des migrants du sous-continent indien, qu’ils soient indiens ou pakistanais.

Pour rendre les choses encore plus nettes, cette même oligarchie a directement chargé les mêmes créatures indo-pakistanaises de gouverner nominalement le Royaume-Uni.

Le souverainisme n’a aucun intérêt s’il n’est pas racial, mais aussi social.

Le miroir aux alouettes souverainiste puise dans l’imposture démocratique, en faisant croire que les plébéiens décident de quoi que ce soit et résume la solution des problèmes à un déplacement des prises de décisions de Bruxelles vers Paris.

Cette vision enfantine n’explique évidemment pas pourquoi, bien avant que l’Union Européenne existe, l’oligarchie internationale se coordonnait sans aucun problème pour mener à bien son programme. Il n’y a pas eu besoin de l’UE pour fomenter deux guerres mondiales, ni d’UE lorsque la France gaulliste a décidé de submerger la France d’allogènes à partir des années 1960.

L’UE n’est pas la cause, mais la conséquence de cette réalité. Si l’UE est défaite, comme au Royaume-Uni, l’oligarchie trouve un tour de passe-passe administratif et poursuit la même politique. Les accords bilatéraux suffisent. L’ONU continue d’exister, tout comme le FMI et l’OTAN, ainsi qu’une multitude de structures politiques et économiques pour mener l’agenda de Davos à bien.

On peut dire que l’UE maintenait biologiquement la Grande-Bretagne en Europe contre son gré. Aussitôt libérée de cet espace politico-administratif continental, elle s’est immédiatement retournée vers ses anciennes colonies.

La France suivrait la même trajectoire si elle avait opéré un Frexit, sauf qu’au lieu d’Indiens et de Pakistanais, elle importerait encore plus massivement des Noirs d’Afrique et des Algériens.

Ce n’est que parce qu’elle est liée à l’Allemagne économiquement dans l’UE que la France éprouve encore quelques timidités. Livrée à elle-même et à sa passion nationale pour le Nègre, elle s’effondrerait complètement vers l’Afrique en quelques années.

La très bien nommée « Sud » radio incarne cette déchéance raciale méditerranéo-populacière, avec son flot braillant de bistres, de séfarades, de Nègres volubiles, de quart de Gitan à chapeau, d’Andalou rouge.

Il suffit d’écouter le message implicite – et parfois explicite – des souverainistes : c’est une aversion viscérale pour l’Allemagne imaginaire, mais derrière l’Allemagne imaginaire, l’Europe continentale au sens large, et derrière l’Europe continentale, le nord, et derrière le nord, les Blancs. Ces démangeaisons provoquées par le nord traduisent l’extrême malaise qu’éprouvent au contact de l’Europe ces populations louches dont le sang irrigue désormais l’ancienne France.

Ces métèques ont parfaitement compris tout l’intérêt qu’il y a à récupérer la mystique démagogique de 1789 pour l’étendre au champ racial, contre les autochtones, nouveaux Chouans à exterminer par les colonnes infernales de l’immigration.

L’imaginaire français est historiquement tiraillé entre deux pôles raciaux et géographiques que sont le nord germanique et le sud méditerranéen, les Celtes ayant été culturellement oblitérés depuis 2,000 ans. La tendance sudiste a complètement pris le pas avec la victoire des juifs en 1945 et les dernières forces de droite, naturellement sécrétées par la partie française de peuplement germanique et celtique du nord, ont été soufflées par l’envahissement méditerranéen : Arméniens, Libanais, Nord-Africains, Italiens et Espagnols rouges, le tout lié cérébralement par le ciment juif. Cette tendance est automotrice et la maximalisation du sudisme ne s’arrête qu’au fleuve Congo.

À tout prendre, la droite métèque hexagonale serait plus authentiquement haineuse dans l’édification de la dictature nègre.

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