Le candidat de gauche anti-guerre élu en Slovaquie est « d’extrême-droite » et « raciste » d’après la cheffe des macronistes à Bruxelles

La rédaction
Démocratie Participative
01 octobre 2023

 

La définition de « l’extrême-droite » s’élargit un peu plus chaque jour.

En Slovaquie, Fico, l’ancien premier ministre réputé être peu favorable à une escalade en Ukraine, a remporté les élections. Nathalie Loiseau, Madame Macron au parlement européen, a immédiatement accusé le basculement du pays à l’extrême-droite.

Elle a aussi assuré que le parti de Fico était « raciste » et « populiste », mais comme les commentateurs l’ont relevé, Fico est de gauche.  C’est un socialiste, associé à Bruxelles au Parti Socialiste français, membre de la NUPES.

Les législatives en Slovaquie remportées par un pro-russe : « Ça m’inquiète. J’ai envie de dire, partout en Europe, réveillez-vous ! »; alerte Nathalie Loiseau. « Il y a un risque pour ce pays, pour d’autres pays. L’Ukraine gagnera si l’Europe et les États-Unis restent mobilisés. » pic.twitter.com/uILC9qu90P

— franceinfo (@franceinfo) October 1, 2023

Tout ce qui diverge un peu du consensus dicté par le système est « d’extrême-droite », ce qui démontre assez bien que l’imaginaire dominant les élites occidentales est antifa.

Il n’y a pas besoin d’être d’extrême-droite, il suffit d’hésiter sur l’immigration totale, la guerre totale et le SIDA total.

Meloni était une « post-fasciste » la veille de son élection. Quand elle a annoncé son soutien aveugle à la guerre juive en Ukraine et s’est contentée de regarder SOS Méditerranée débarquer l’Afrique en Italie, les médias ont oublié qu’elle existait.

Ces gens n’ont plus envie de véritablement convaincre qui que ce soit.

Ils ont uniquement besoin d’une accusation pour clore la discussion, parce qu’ils n’ont plus du tout envie de discuter.

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