Démocratie Participative 卐 Le site le plus censuré d'Europe 卐
La rédaction
Démocratie Participative
06 mai 2023
Justement, parlons de la Californie française.
🔴 @Cnews | Bobigny: le procureur de la République insulté en pleine audience et visé par une chaussure 👟
Cette scène, qui a fait le tour des réseaux sociaux, s’est déroulée le 31 mars dernier lors d’une audience en comparution immédiate devant la 17e chambre correctionnelle du… pic.twitter.com/FZIQB89hH3
— Amaury Bucco (@AmauryBucco) May 6, 2023
Bobigny: le procureur de la République insulté en pleine audience et visé par une chaussure 👟
Cette scène, qui a fait le tour des réseaux sociaux, s’est déroulée le 31 mars dernier lors d’une audience en comparution immédiate devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Bobigny, a appris @Cnews de sources concordantes.
A la fin de cette audience, qui concernait une affaire de violences conjugales, la conjointe (et victime), mécontente de la condamnation prise à l’encontre de son conjoint violent, a jeté sa chaussure en direction de la procureur et proféré des insultes.
« Il s’agit peut-être d’une action préméditée, puisque la scène a été filmée » indique une source au tribunal. Une enquête a été ouverte au commissariat de Bobigny pour violences, outrages à magistrat et pour le fait d’avoir filmé l’audience, ce qui est formellement interdit.
Selon nos informations, la conjointe et auteur du jet de chaussure et des insultes n’a pas été interpellée sur le moment, faute de policiers présents lors de l’audience. Ce qui explique sans doute aussi pourquoi l’audience a pu être filmée (les policiers étant notamment là pour faire respecter l’interdiction des appareils photos et téléphones).
D’après nos informations, l’absence de policiers dans le tribunal ce jour-là s’expliquerait notamment par la baisse des effectifs de police dédiés au tribunal de Bobigny.
Pour comprendre les codes culturels des Français du 93 :
Les magistrates présentes restent très silencieuses après ce jet de grolle à la face. D’ordinaire, ces femmes juges parlent très fortement, sur un ton cassant. On dirait qu’elles s’habituent au nouvel environnement culturel où elles officient.
Après tout la scène se déroule à Bobigny.
