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La rédaction
Démocratie Participative
22 juin 2023
Après avoir été débarqué de Valeurs Actuelles par l’affairiste libanais Iskandar Safa, Geoffroy Lejeune a été désigné rédacteur en chef du Journal du Dimanche, propriété de Bolloré-Goldschmitt.
Donc le @leJDD se met en grève et explique très sérieusement dans son communiqué que : « Le JDD n’est pas un journal d’opinion. C’est un journal qui aime la politique sans prendre parti. »
Exemple de Une « sans prendre parti » : 12 mars 2017
« La menace Le Pen, ruineux pour… pic.twitter.com/afR59fdiEn
— Arthur de Watrigant (@adewatrigant) June 22, 2023
Il en faut peu pour faire criser les gauchistes, mais surtout, contrairement à n’importe quelle entreprise, les curés de gauche de la presse pensent que leur patron n’a pas son mot à dire sur le fonctionnement de sa propre boîte.
Ils ne sont pas communistes pour rien.
Le JDD :
La rédaction du JDD se met en grève contre l’arrivée pressentie de Geoffroy Lejeune à la tête de sa direction.
La rédaction du JDD a appris avec stupéfaction ce jeudi l’arrivée pressentie de Geoffroy Lejeune à la tête de la direction générale du journal, en remplacement de Jérôme Béglé. Nous nous opposons avec force à cette nomination.
Geoffroy Lejeune, ancien directeur de la rédaction de l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs actuelles, exprime des idées à l’opposé des valeurs que porte le JDD depuis soixante-quinze ans. Il en va de même de Charlotte d’Ornellas – figure de la droite réactionnaire et proche des idées d’Éric Zemmour –, dont l’arrivée est pressentie également.
La prose de ces gouines gauchistes arrive à me rendre sympathique une dinde aussi inutile que d’Ornellas.
Sous la direction de Geoffroy Lejeune, Valeurs actuelles a propagé des attaques haineuses et de fausses informations. C’est encore sous sa responsabilité qu’a été publié un article ayant valu à son auteur et au directeur de la publication une condamnation pour injure publique à caractère raciste envers Danièle Obono.
Obono en esclave, c’était drôle.
Nous refusons que le JDD emprunte cette voie. Le JDD n’est pas un journal d’opinion. C’est un journal qui aime la politique sans prendre parti, attaché à son indépendance, reconnu pour son sérieux et sa modération.
En lisant ce texte antifa, on est convaincu que le JDD n’est pas un journal d’opinion d’ultra-gauche.
Ce n’est pas seulement la rédaction mais tous les services du journal – fabrication, distribution, publicité… – qui s’inquiètent pour la pérennité même du titre. Cette arrivée pourrait mettre en péril la publication, en repoussant les lecteurs comme les annonceurs.
Deux semaines après la validation sous conditions de l’OPA de Vivendi, groupe contrôlé par Vincent Bolloré, sur Lagardère, cette nomination démontrerait encore à quel point Vincent Bolloré tient déjà les rênes du journal. Nous rappelons que la Commission européenne enquête en ce moment même sur des soupçons de prise de contrôle anticipée de Lagardère par le groupe Vivendi, en infraction aux règles de l’UE.
C’est extraordinaire.
Ces gens hurlent parce que le propriétaire serait le propriétaire avant d’appeler Soros – « la Commission européenne » – à la rescousse.
Ce sont les mêmes qui vont passer leurs journées à dénoncer le contrôle par l’état de la presse en Chine, en Russie ou ailleurs.
Pour défendre notre journal, nos valeurs et notre histoire, nous avons décidé de nous mettre en grève reconductible 24 heures à compter de ce jeudi 22 juin 2023, à 17h30. En l’absence de démenti officiel de la direction, la grève a été votée à 99 % (77 pour, 1 contre, 5 NSP). Ce vote rassemble l’ensemble des services qui concourent à la réussite du journal au quotidien et pas seulement la rédaction.
Je reconnais au moins à Bolloré-Goldschmitt son sens de l’ordre patronal.
Avant que CNews ne soit CNews, c’était I-Télé et cette chaîne aussi a eu des spasmes quand Bolloré l’a reprise en mains.
La petite scène a duré quatre semaines.
Ces gauchistes vont tous être virés à coups de pied au cul. Le JDD n’en sera pas plus lisible pour autant, mais ce sera toujours quelques nuisibles de moins à noircir du papier.
Même si c’est marrant, cela reste marginal et ils seront de toute façon remplacés par des juifs.
Les 37,000 terroristes titulaires d’une carte de presse en France ont vocation à être arrêtés et déportés en Guyane comme ennemis du peuple. Ou, alternativement, de se voir offrir des tournées en hélicoptères.
