Bruxelles : « par surprise » Marouf violait sans préservatif les jeunes hommes qu’il repérait sur l’appli Grindr

Leutnant
Démocratie Participative
19 avril 2023

Violer l’anus des kouffars est permis en islam.

Sudinfo.be :

Deux mineurs, dont un est âgé de moins de seize ans à l’époque, et deux jeunes tout juste majeurs sont victimes d’un viol par le même homme rencontré sur Grindr, une des applications de rencontre entre personnes LGBTQI+, à Bruxelles entre 2017 et 2018.

Ces relations avec Marouf T. ont toutes commencé de manière classique par quelques jours de discussion par messages via l’application, jusqu’à la rencontre physique. Tout se passait bien, l’une des victimes évoquera même la naissance de sentiment à l’égard de Marouf T., avec qui elle a consenti à des actes sexuels. Les quatre jeunes hommes racontent des faits similaires : un début de relation, des préliminaires consentis et des relations sexuelles consenties du moins moyennant le port d’un préservatif.

Marouf T., lui, refuse de mettre une capote et pénètre chacune des victimes par surprise, ressort-il des plaintes déposées. « J’ai des problèmes d’érection », déclare-t-il ce mardi devant la 54e chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles, pour justifier son refus de porter un préservatif.

Lorsque les victimes s’en aperçoivent, elles lui demandent de s’interrompre, ce qu’il refuse à nouveau en n’hésitant pas à se montrer violent et menaçant. Il aurait notamment immobilisé l’une de ses victimes, indiqué qu’elle ne bougerait pas tant qu’il n’aurait pas fini et menacée de lui faire encore plus mal si elle se débattait. « Si c’est de cette manière qu’il le raconte, c’est que ça a dû se passer comme ça. »

Dans la première plainte, celle du 30 octobre 2017, la violence des faits interpelle encore. « Je suis allé trop loin. Il avait mal mais je ne l’ai pas entendu de cette oreille-là. J’étais sourd à son refus », reconnaît le prévenu, défendu par Me Samuel Rosenblatt, qui plaide en faveur d’un sursis probatoire puisque son client est en aveu.

« On vous dit aujourd’hui qu’on ignorait le consentement de l’autre. Au contraire, je pense qu’il était bien conscient de ce qu’il se passait. Plus il provoque de douleur et plus son plaisir est décuplé. Il y a un risque que ces quatre dossiers ne soient que la partie émergée de l’iceberg », estime de son côté le substitut du procureur du Roi qui brandit le rapport psychologique du prévenu.

Dans ce rapport, le Centre d’Appui Bruxellois (le CAB) pointe la personnalité masochiste du prévenu et le plaisir qu’il retire de la souffrance des autres.

Le parquet de Bruxelles requiert 50 mois de prison avec sursis probatoire. « Je vous aurai bien demandé sept ans de prison mais je ne peux pas faire fi du dépassement du délai raisonnable et de l’absence d’antécédents judiciaires du prévenu », souffle le magistrat debout.

« Ça fait cinq ans que j’y pense, chaque jour. La Justice a pris du temps, elle m’a laissé tomber », estime l’une des parties civiles au procès.

Le jugement sera rendu le 16 mai prochain.

Après son sursis, Marouf ne recommencera plus.

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