Cannes : « L’histoire de Souleymane », un film puissant sur la situation des migrants clandestins

La rédaction
Démocratie Participative
21 mai 2024

 

Les films pro-migrants sont devenus un genre cinématographique à part entière, du moins en France.

Aujourd’hui, c’est L’histoire de Souleymane qui fait sensation au festival antifasciste de Cannes.

Le pitch :

Nous sommes à Paris et Souleymane Sangare, jeune livreur de repas à vélo originaire de Guinée, a rendez-vous pour déposer sa demande d’asile dans deux jours. Alors que l’heure approche, les galères, elles, se multiplient : un accident sur la route, une cliente qui lui ferme la porte au nez, une livraison sous tension pour des policiers…

La situation s’enlise. L’homme qui lui louait son profil Uber ne répond plus. Il lui devait une grosse somme d’argent, que Souleymane comptait utiliser pour payer celui qui l’entraîne à passer son entretien. L’inquiétude monte, elle aussi. « Et si on me prend pour un menteur ? » demande Souleymane à l’un de ses proches.

La veille du rendez-vous, il loupe son bus vers le dortoir d’hébergement d’urgence et passe la nuit dehors. Épuisé, il arrive quand même à temps devant l’agente de l’Ofpra, incarnée par Nina Meurisse. Et alors qu’il s’emmêle les pinceaux dans son histoire, elle l’interrompt. Il est encore temps pour lui de dire la vérité. Pourquoi a-t-il vraiment quitté la Guinée ? Le monologue qu’il lui répond est déchirant.

Cela manquait indubitablement.

Saluons l’engagement du réalisateur juif Boris Lojkine pour cette oeuvre profonde et utile qui rappelle pourquoi les Blancs doivent disparaître sous les flots de l’immigration afro-islamique.

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