Creuse : la gauche radicale chie sur le monument aux gwers

La rédaction
Démocratie Participative
09 juillet 2023

 

Ha !

De quoi c’est qu’il s’agit ?

Les blazes de Gentioux et des patelins avoisinants :

Gentioux :

BORZEIX Justin
DUBOURG Jean
DEJAMMET Jean
FIALAIRE Jean
GARAUDE Augustin
LÉGER Henri
LEPAGE François
MGADOUX Henri
MINGASSON Marcel
MONTEIL Henri
MORATILLE Jean
NOCAUDIE Henri
POMMÉRAT Georges
RUBY Louis
TRUFFY Léon

Joux
AUDOUIN Eugène
LENOIR Jules
MOREAU Émile

Le Luc
LEPETIT Clément
NEOLLIER Henri
TERRACOL François
TERRACOL Alfred

Villemoneix
LORCERY Lucien
PIGEROULET Gustave
RATON Henri

Senoueix
CANQUE Joseph
FARGES Léonard
LAUBY Pierre
LEBRAUD Eugène

Lachaud
BÉNÉTIER Noël
COUTISSON Julien
CHEMIN Henri
FAYE Auguste
PATINAUD Clément

Les Salles
BÉNÉTIER Charles
CANQUE Henri
CHATOUX Louis
CHATOUX François

Vervralle
NOUAILLE Henri
PLACE Jean

Le Valnet
JOFFRE Jean

Le Mont
DUBAYE François

Provenchère
ANDRIEUX Marius

Chez-Gorce
BEILLONET Henri
BEILLONET Philippe
LONGY Jean

Chaumont
DUPUY Pierre
LACHAUD Lucien
TIXIER François

Verginnes
NANDON Alfred

La Lézioux
GALAND Émile
GALAND Marcelin
MALDENT Armand
MALDENT Clément
NÉOLLIER François
NÉOLLIER Joseph
NÉOLLIER Philippe
ROUSSEAU Émile

Pallier
FERRAND Michel
OLIVION Julien
GALAND Jean

Ça manque de noms exotiques, moi qui croyais qu’ils avaient tout construit.

Le petit Borzeix, premier en liste, né en 1897, mobilisé dans le 57ème régiment d’infanterie, rétamé le 2 septembre 1918 dans la Somme à Rouy-le-Petit à 21 ans.

Il s’en est passé des belles à Rouy-le-Petit le 2 septembre 1918. Visez ça :

Le 1er septembre, le sous-lieutenant Drouault, un des héros du Mont-Renaud, se glisse avec quelques hommes jusqu’aux abords de l’îlot de résistance de l’ancien moulin de Rouy-le-Petit ; il arrive prés d’un blockhaus de mitrailleuses qui nous gêne, s’arrête, écoute et s’aperçoit que la corvée de soupe approche. Il se cache, la laisse entrer, saute brusquement dans le blockhaus, fait toute la garnison prisonnière (21 hommes) et capture 3 mitrailleuses.

Très grièvement blessé, le lendemain, et transporté au poste de secours, il répond doucement au médecin qui l’encourage : « Ce n’est rien, c’est pour la France. »

Ce même jour, quelques instants avant l’attaque de la cote 77, le lieutenant Famin, un autre brave du Mont-Renaud, galvanise l’ardeur de ses soldats en leur disant : « Mes amis, nous allons à l’attaque pour notre France, notre belle France, France si belle que nous pouvons mourir dix fois pour elle. En avant ! » D’un seul élan, la 7e compagnie s’élance et, dès les premiers pas, le lieutenant Famin est blessé. Le sang coule de sa blessure, il ne s’arrête pas ; en vain, on veut le retenir, il continue en criant : « En avant, toujours ! » Quelques instants après, il tombe mortellement frappé par plusieurs balles.

Le 2 septembre, le capitaine Taravan, commandant la 6e compagnie, vient d’être bravement tué. Son unité, fortement éprouvée, ne compte plus que quelques hommes, le caporal-fourrier Briez en prend spontanément le commandement, dispose son groupe sous le feu des mitrailleuses qui fait rage et remplit pleinement les fonctions de chef dont il s’était imposé la responsabilité.

En ralliant ses hommes, Briez avait dit : « Je tiendrai ». Il tint et resta sur place jusqu’à l’arrivée de la relève au milieu de la nuit. Le sous-lieutenant Fischer, entraîné par son ardeur combative, dépasse tous les éléments de son bataillon, arrive aux lisières de Voyennes et s’aperçoit tout à coup qu’il est isolé des nôtres avec sa poignée d’hommes. Il se terre, retourne contre l’ennemi les deux mitrailleuses qu’il a capturées et se défend bravement.

Sommé plusieurs fois de se rendre, il répond par le feu de ses mitrailleuses, résiste jusqu’à la nuit et réussit à regagner son bataillon avec tout son groupe.

Ça leur ferait drôle aux Gaulois du 57ème, à un siècle de distance, que la seule trace de leur existence qui subsiste dans leur village de la Creuse soit taguée de deux ou trois noms de nègres et de bicots, eux-mêmes cannés au siècle suivant dans un transformateur, quelque part.

Troisième de liste, Jean Dejammet.

Mort à Verdun, décembre 1916, Haudromont.

C’était pas des vacances au ski dans ce secteur.

Des carrières transformées en garrigue par une année complète de pluie d’obus, les cadavres transformés en poussière à force d’être concassés et reconcassés. Les seules souches debout étaient devenues du charbon.

Photo prise sur le site :

Ils faisaient pas de rap, mais ils se faisaient casser la gueule

Le fait est que tout le monde s’en lave énormément de ces âmes avalées par la carrière d’Haudromont. Les gens sont davantage préoccupés par le confort des nègres et des arabes.

Jean Moratille a eu de la chance, il est mort le 27 septembre 1914. Quitte à crever, autant que ça soit rapidement. 300e régiment d’infanterie, engagé dans la bataille de la Marne.

Georges Pommérat.

Né en 1895, mort le 16 septembre 1916, à Verdun, cote 304 près du Mort-Homme.

C’est à peu près ce qui s’est fait de pire.

Aujourd’hui, c’est une simple colline où fleurit du colza.

En 1916, c’était une hauteur couverte de barbelés, de cadavres et de trous d’obus où Georges Pommérat finit ses 21 longues années passées sur cette terre de France, le ventre éclaté dans un trou peuplé de rats qui d’ailleurs lui boulottèrent les doigts, les lèvres et le nez.

C’est pas des tableaux à présenter aux mamans ça, ça fait fâcheux.

Cote 304

C’est la première fois que vous entendez parler de ces gonzes et c’est aussi la dernière. Ils sont refroidis depuis le triple de votre existence.  C’est une mauvaise idée de mourir à la guerre, les gens vous oublient sans vous avoir connu.

Et dans un pays qui hait votre carne, c’est pas indiqué.

S’il y a une constante dans l’histoire de France, c’est l’application qu’elle met à pisser sur tous ceux qui l’ont servie et l’empressement équivalent à tout offrir à la pire vermine venue la violer.

Comme une femme donc.

Il faudrait commencer comme ça l’éducation civique, ça éviterait les engagements malencontreux, les erreurs.

Évitez l’uniforme, ça porte malheur.

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