Épuration vaginale : première destruction d’une statue de l’abbé Pierre

La Rédaction
Démocratie Participative
18 septembre 2024

 

Quelques semaines, c’est tout ce qu’il a fallu à la vaginocratie d’état pour faire disparaître l’abbé Pierre de la mémoire officielle.

Ça va à la vitesse de l’éclair.

Évidemment, le RN s’est précipité sur l’occasion pour faire du zèle.

Cet abruti de Louis Aliot en particulier.

À ce stade, il n’y a que de vagues accusations portées par une poignée de femmes dont personne ne sait rien.

En fait, ce sont les médias qui font parler des fantômes.

Vous pouvez être certain que des centaines de femelles désaxées sont occupées depuis des semaines à s’inventer une vie dans l’espoir de passer dans les médias.

Le terrain social est fertile.

L’abbé Pierre était l’homme le plus respecté de France de la seconde moitié du 20ème siècle. Aujourd’hui, aucun homme ne peut sérieusement espérer atteindre le même statut durant sa vie.

Si l’abbé Pierre peut être effacé en quelques semaines parce que quelques traînées affirment – sans contradiction – s’être faite tripotées dans les années 1960, n’importe quel homme peut être effacé. Comme vous ne serez jamais l’abbé Pierre, vous pouvez être banni sur simple accusation d’une ou deux garces.

C’est le message.

Le nouveau paradigme vaginal est clair : avoir une chatte est gage de vérité.

Plus besoin d’enquête, de procès.

Avoir une chatte et criser en public suffit.

Il y a cependant une petite odeur sémitique derrière cette campagne « féministe » dont Caroline Fourest se repaît.

En 1996, l’abbé Pierre avait soutenu Roger Garaudy lors de la publication de son livre « Les mythes fondateurs de la politique israélienne » dans lequel il démontait point par point les mensonges historiques sur lesquels le sionisme s’est édifié depuis le 19e siècle.

L’abbé Pierre, intouchable à l’époque, fut la victime d’une féroce campagne de haine juive.

Voici la lettre de l’Abbé Pierre adressé à Roger Garaudy le 15 avril 1996:

Très cher Roger,

Tu sais les limites de mes forces. Elles diminuent chaque jour bien que beaucoup soient persuadés qu’elles sont grandes parce que ma voix est restée sonore et parce que dès que j’ai la conviction qu’un fait ou une question créent injustice et fausseté, je reprends des énergies, mais qui ne sont que bien brèves.

Pardon de tant parler de moi, mais c’est pour expliquer à toi et à tous ceux auxquels tu estimeras utile de faire connaître ma lettre, comment il se fait que j’ai tardé en dépit des contacts téléphoniques, à rendre publiques mes certitudes en ce qui te concerne, en ta personne que je connais depuis 50 ans et en ce qui concerne tes actes, des plus intimes à ceux ayant les plus grandes conséquences publiques.

Ton livre le plus récent m’est parvenu alors que j’étais vraiment à bout de forces pour d’autres tâches pressantes. Je ne peux que trop peu lire, à 83 ans, de tout ce qui m’arrive, n’ayant guère que 2 heures le matin et 2 heures l’après-midi où je puisse vraiment travailler.

Sur cet écrasant drame millénaire qui ne cesse autour d’Israël, tu sais ma pensée mûrie depuis beaucoup d’années, et tu sais aussi que cette pensée s’étend bien au delà des seuls drames contemporains.

Nous avons eu déjà sur ce sujet de graves entretiens.

De ton nouveau livre il m’est impossible de parler avec tous les soins que réclament non seulement son sujet fondamental, mais aussi l’étonnante et éclatante érudition, scrupuleuse, sur laquelle chaque propos se fonde, comme j’ai pu le constater en le parcourant.

Autour de moi quelques personnes dont les exigences et la compétence sont grandes et qui l’ont entièrement lu me disaient l’importance de ce qu’elles en ont reçu.

Il faut tout faire, et je m’y emploie, pour que bientôt des historiens vrais, de la même passion du vrai qui est la tienne, s’attachent à en débattre avec toi.

Les insultes contre toi que j’ai pu connaître (jusque dans un quotidien que j’estime le plus pour son habituelle objectivité), qui t’ont accablé de toutes parts sont déshonorantes pour ceux qui, comme à la légère, t’en accablent.

Je veux en cette lettre m’efforcer de rendre publiques deux convictions : l’une, en peu de mots, concernant ta personne, et l’autre (sûrement encore, bien imparfaitement exprimée) porte sur ce que toute ma vie d’homme de foi et d’amour m’a conduit à concevoir de la succession de faits historiques sur lesquels je pense avec tristesse, que toute la foi, admirable (mais depuis tant de siècles repliée sur elle-même) de ce peuple, de mes frères, se limite, sans entendre qu’elle l’appelait à une mission d’une autre et noble grandeur.

Ce n’est pas sans quelque douloureux tremblement et grande humilité que j’évoquerai l’autre de mes convictions relative à la portion juive de l’univers humain.

Tout a commencé, pour moi, dans le choc horrible qui m’a saisi lorsqu’après des années d’études théologiques, reprenant pour mon compte un peu d’études bibliques, j’ai découvert le livre de Josué. Déjà un trouble très grave m’avait saisi en voyant, peu avant, Moïse apportant des « Tables de la loi » qui enfin disaient : « Tu ne tueras pas, voyant le Veau d’or, ordonner le massacre de 3.000 gens de son peuple. Mais avec Josué je découvrais (certes contés des siècles après l’événement), comment se réalisa une véritable « Shoah » sur toute vie existant sur la « Terre promise ».

A crié en moi : « Si je te promets ma voiture, et si toi, dans la nuit, tu viens tuer le gardien, forcer les portes et t’emparer de la voiture promise, que peut-il rester de la « Promesse » ? » La violence ne détruit-elle pas tout fondement de la Promesse ?

Mais cette Alliance porte-t-elle encore sur ce coin du monde seulement (que l’on peut et doit encore appeler, non « terre promise », mais « terre sainte », couverte de crimes mais aussi de saints prophètes ?)

Je ne puis plus concevoir promise par DIEU (même si on lui attribue l’ordre de massacrer et n’est-ce pas outrager DIEU ?), seulement ce coin de terre pour ou contre lequel tant meurent aujourd’hui encore.

Je n’ignore pas que le repli d’Israël sur soi, sans missionnaire, est en partie dû à l’étrange retournement de l’histoire causé par Constantin après l’Edit de Milan et des néfastes conséquences qui accompagnèrent ses bienfaits.

Je t’en prie, retiens de ces lignes presque illisibles que nous lirons ensemble au téléphone, la force et la fidélité de mon affectueuse estime et de mon respect pour l’énorme travail de ton nouveau livre. Le confondre avec ce qui fut appelé « révisionnisme » est une imposture et véritable calomnie d’inconscients.

Je t’embrasse et t’assure que toi et les tiens me restez présents dans l’offrande de chaque jour du peu d’effort que je peux encore tenter.

Ton frère,
Abbé Pierre

Vous devriez lire l’ouvrage dont l’abbé Pierre s’enthousiasme de « l’étonnante et éclatante érudition, scrupuleuse, sur laquelle chaque propos se fonde » au point de vouloir organiser un débat avec de « vrais historiens ».

La table des matières est assez parlante.

I– Les mythes théologiques.
1. Le mythe de la « promesse » : terre promise ou terre conquise?
— Dans l’exégèse chrétienne contemporaine.
— Dans l’exégèse prophétique juive.
2. Le mythe du « peuple élu ».
3. Le mythe de Josué : la purification ethnique.
II — Les mythes du XXe siècle.
1 — Le mythe de l’antifascisme sioniste.
2 — Le mythe de la justice de Nuremberg.
3 — Le mythe des « six millions » (l’Holocauste).
4 — Le mythe de « la terre sans peuple pour un peuple sans terre ».
III — L’utilisation politique du mythe.
1 — Le lobby israélo-sioniste aux États-Unis.
2 — Le lobby israélo-sioniste en France.
3 — Le mythe du miracle israélien : le financement extérieur.
Conclusion

Vous le trouverez ici.

La philosophie des juifs est connue : ni oubli, ni pardon.

Les idiotes utiles du féminisme seront toujours un instrument de la juiverie et ce cas en est la dernière démonstration.

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