Eysines (Gironde) : Isabelle prête « à s’enchaîner » aux grilles de la préfecture si on expulse son Malien clandestin qu’elle exploite depuis 3 ans dans sa cave à vin

La rédaction
Démocratie Participative
05 juin 2023

Isabelle et son « fils » musulman, Mahamadou, compatriote d’Assa Traoré

Cette vieille baleine blanche a trouvé « son » fils. Il est noir et musulman, c’est aussi un clandestin.

Actu.fr :

« Il est comme notre fils, je suis prête à tout pour faire en sorte qu’il reste ici. » Isabelle Tanné, la gérante de Di.v.i.n à Eysines, près de Bordeaux, se bat depuis des mois pour que son employé Mahamadou Doucouré puisse continuer de travailler dans son entreprise de fourniture d’équipement vinicole. Il est menacé d’expulsion du territoire et cherche à tout prix à régulariser sa situation.

« Mahamadou n’a plus le droit de travailler avec nous parce qu’il est en situation irrégulière. Alors qu’il est dans l’entreprise depuis trois ans et qu’il est exemplaire ! », soupire Isabelle.

Dans un pays normal, employer illégalement des clandestins mène les patrons corrompus qui s’y livrent en prison.

Mais nous ne sommes pas dans un pays normal, nous sommes dans la patrie des d’oits dé lhom’.

Remplir sa caisse avec des larbins clandestins vaut au patronat les applaudissements la gauche politico-médiatique et le regard attendri des magistrats. Les flics, eux, ont piscine.

À 19 ans et après presque cinq ans passés en France, le Malien a reçu une Obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Mahamadou a fui le Mali pendant que l’armée française défendait son cher pays.

En récompense, les soldats morts sont remplacés chez eux par ceux qui ont refusé de défendre leur bled avec l’aide très active des vieilles Blanches qui ne veulent que deux choses : de jeunes mâles noirs et de l’argent.

Et sa situation pose un autre problème : l’entreprise de sa patronne est dans un secteur en tension et depuis que Mahamadou a dû cesser de travailler faute de papiers, elle n’a pas réussi à le remplacer. « En plus, il devait passer responsable de magasin », regrette la gérante.

Ingrid Bourgeois, éducatrice à la MECS qui a accueilli Mahamadou, l’affirme : « Ça n’a aucun sens, à un moment où le gouvernement a justement pour projet de mettre en place un titre de séjour spécique pour les métiers en tension. » Il viendrait faciliter l’obtention d’un titre de séjour aux travailleurs étrangers employés dans les secteurs où la main-d’œuvre manque.

D’abord, le gouvernement n’expulse personne.

Ensuite, cette histoire délirante de « métiers en tension » est la dernière provocation de ces boomers avides d’argent pour faire larbiner autant de pouilleux du tiers-monde que possible pour ne pas augmenter les salaires des indigènes.

C’est à 15 ans que Mahamadou, originaire du Mali, commence le long périple qui le mènera jusqu’à Bordeaux. Sa famille lui annonce qu’il doit partir travailler avec son oncle, mécanicien. Il monte dans une voiture sans connaître la destination et sans savoir qu’il ne reviendra pas dans ce village qui l’a vu grandir.

Les hommes roulent d’abord jusqu’en Mauritanie : « J’étais caché dans la voiture, ils me mettaient des choses dessus. » Des couvertures, des cartons ? Le timide jeune homme a du mal à en parler. « Les voyages étaient vraiment très longs, confie-t-il. Parfois on s’arrêtait au bord de la route pour manger. »

Il rejoint le Maroc en voiture et monte alors dans un bateau pneumatique avec des dizaines d’autres migrants pour traverser le détroit de Gibraltar jusqu’en Espagne. « On était vraiment beaucoup à bord, lâche Mahamadou. Et à l’arrivée, ils séparaient les majeurs des mineurs. » Le jeune homme perd donc la trace de son oncle.

Après quelques semaines dans un camp en Espagne, il prend un train en direction de la France et se fait contrôler à Nîmes, où il est forcé de descendre. Accueilli et hébergé par l’association Espelido en février 2019, il est finalement orienté vers la Gironde où il arrive en mai 2019.

À Bordeaux, Mahamadou est rapidement pris en charge par la Maison d’enfant à caractère social (MECS) car considéré comme mineur isolé. Il se lance après une année au lycée dans un CAP et trouve un stage dans l’entreprise d’Isabelle en 2020 à l’issue duquel il se lance dans un contrat d’apprentissage, toujours au sein de Di.v.i.n.

Mais la préfecture va l’arrêter dans sa course. À ses 18 ans, il dépose une demande de titre de séjour et reçoit – des mois plus tard – une OQTF. Ingrid Bourgeois, éducatrice à la MECS, précise : « Ils ont décrété sans enquête que ses papiers étaient faux. »

Il fait appel de la décision devant le tribunal, sans succès. « Ça a duré deux secondes et c’était plié, soupire Isabelle. On était tous en pleurs quand Ingrid nous l’a annoncé. Mahamadou a eu du mal à comprendre ce qui lui tombait dessus. »

Dans la pétition lancée pour obtenir la régularisation de la situation du jeune homme, on peut lire : « Au-delà de l’incompréhension et de l’injustice que suscitent cette décision sur le plan humain, c’est aussi un non-sens sur le plan économique. »

Du pognon.

Les boomers sont prêts à tout pour remplir leurs comptes bancaires avant de fuir en retraite au Maroc ou en Thaïlande.

Comment comprendre que l’État français ait investi autant sur ce jeune en terme d’hébergement, d’accompagnement social, d’éducation, de formation pour lui refuser ensuite le séjour alors qu’il devient capable de répondre à un besoin économique ?

Bonne question.

Pourquoi un clandestin peut être intégralement pris en charge aux frais des contribuables, nourrissant au passage une nuée d’associations vérolées ?

Mahamadou et son avocate ont déposé un recours devant la cour d’appel. Mais cela ne suspend pas pour autant l’OQTF : le jeune homme risque de se faire expulser à tout moment en attendant l’instruction de son dossier.

Et même s’il a depuis obtenu un nouveau passeport de la part du gouvernement malien, preuve de la véracité de ses papiers, la cour d’appel ne prend pas en compte les preuves fournies après les jugements initiaux.

Un autre espoir subsiste : que la préfecture réétudie le dossier et annule les procédures en cours. « J’irai m’enchaîner là-bas si c’est nécessaire, je suis prête à tout, je ne laisserai pas Mahamadou repartir », soutient sa patronne.

Oui, Isabelle va s’enchaîner aux grilles de la préfecture pour garder son nègre.

Elle se fait déjà régulièrement enchaîner par ce grand singe pour assouvir ses inavouables penchants.

Ce nègre ne sera pas expulsé, c’est une fiction.  Nous sommes dans la phase finale de l’invasion complète du territoire par des millions d’animaux sauvages avec l’appui du gouvernement d’occupation. Tout n’est plus que simulacre.

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