Gare de l’Est : un congolais naturalisé poignarde grièvement un militaire de l’opération Sentinelle

Leutnant
Démocratie Participative
16 juillet 2024

 

Au moins, il a la binationalité.

Actu.fr :

L’homme qui a poignardé et grièvement blessé un militaire de l’opération Sentinelle à la gare de l’Est à Paris (Xe arrondissement), ce lundi soir, est déjà connu des services de police et de justice. Il avait été interpellé pour le meurtre à coups de couteau d’un jeune homme de 22 ans à la station RER de Châtelet-les-Halles (Ier arrondissement) le 12 janvier 2018. Des témoins avaient filmé la victime qui agonisait. Les images avaient choqué l’opinion publique à l’époque.

Placé dans un premier temps en garde à vue, Christian Ingondo, âgé de 40 ans, né au Congo, et naturalisé français en septembre 2006, avait finalement été conduit à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris (IPPP). Deux ans et demi après les faits, en juillet 2020, la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris l’a déclaré irresponsable pénalement en raison de l’abolition de son discernement au moment des faits. La justice avait néanmoins ordonné son hospitalisation en soins psychiatriques.

Christian Ingondo avait été condamné pour des faits de violences volontaires par conjoint en 2012, ainsi qu’en 2014 pour outrage sur personne chargée d’une mission de service public, puis en 2016 pour violences volontaires avec une incapacité totale de travail (ITT) supérieur à huit jours, selon une source proche du dossier.

Selon les premiers éléments, Christian Ingondo a suivi discrètement le groupe de militaires de l’opération Sentinelle gare de l’Est ce lundi soir, avant de poignarder dans le dos l’un d’entre eux et de prendre la fuite. La scène a été filmée par les vidéoprotections. L’agresseur a été rapidement interpellé à proximité de la gare par les policiers. La victime, blessée entre les deux omoplates, a été évacuée à l’hôpital d’Instruction des Armées Percy à Clamart (Hauts-de-Seine), en état d’urgence absolue, avec l’aide d’une escorte des motards de la police. Ses jours ne sont néanmoins pas en danger. Une enquête a été ouverte et la piste terroriste n’est pas privilégiée, à ce stade, dans cette affaire.

L’enquête promet d’être longue pour faire la lumière sur les raisons de la naturalisation d’un congolais fou laissé libre de tuer.

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