Haine de l’autre : la population de Saint-Jean-le-Vieux s’excite contre la venue des migrants au château de Varey

La rédaction
Démocratie Participative
05 avril 2023

 

Le « desserrement » pré Jeux Olympiques de Paris se présentait sous les meilleurs auspices. Les migrants afro-musulmans allaient pacifiquement prendre possession de la forteresse de Varey, dans l’Ain, grâce à l’action énergique de la préfète macroniste Cécile Bigot-Dekeyzer (sur le départ) et de l’association Alfa3A.

Hélas alertés par le journaliste local du Progrès Jacques Giunta, habitant de la commune, les gueux qui vivent au pied du château ont bruyamment fait connaître leur xénophobie lors du dernier conseil municipal de Saint-Jean-le-Vieux.

Un climat de haine raciste s’installe.

Le Progrès :

L’information parue dans Le Progrès, le samedi 1er avril, sur l’arrivée de migrants au château de Varey, n’était pas un poisson d’avril et n’est pas passée inaperçue. Celle-ci n’a pas plu aux habitants de la commune, surtout aux voisins de l’édifice classé.

Les racistes vivent là, au pied des murs du château.

L’enceinte fortifiée n’est pas de trop, ces bêtes sauvages sont capables d’agresser les exilés.

En marge du conseil municipal de lundi, plusieurs d’entre eux ont apostrophé le maire, Christian Batailly, sur le sujet. Un maire qui n’avait comme seules réponses celles de la préfète de l’Ain, sachant que la question de l’hébergement des migrants est traitée entre la préfecture et Alfa 3A, propriétaire du château. « Il ne devrait pas y avoir de mineurs non accompagnés (MNA), ce qui poserait des problèmes supplémentaires au niveau scolaire », a avancé le maire.

Il n’y aura que des hommes musulmans en âge de porter les armes.

Je le déplore.

Vous verrez que ces gaouris seront les premiers à se plaindre lorsqu’une classe sera fermée, faute d’enfants.

Pour autant, le profil des arrivants n’est pas connu : « Est-ce la population du 115 ou des migrants délogés de Paris en raison des futurs Jeux olympiques ? Toutes ces questions sont sans réponse », a expliqué le maire.

« Nous voulons en savoir plus », ont insisté les invités surprise au conseil.

« Je suis sans réponse car mal renseigné ; dès lors, toutes les imaginations peuvent courir », a déploré Christian Batailly.

Les complotistes s’imaginent que le château va accueillir des migrants clandestins, principalement musulmans. Ce n’est pas parce que c’est exact que ce n’est pas du complotisme.

Le complotisme, ce n’est pas une affaire de faits ou de vérité, c’est une question de suspicion, de manque de confiance dans l’État et ses dirigeants. C’est croire que les élites du pays sont prêtes à poignarder le peuple dans le dos pour une liasse de billets.

Il faut lutter contre ce phénomène qui répand dans les imaginations le doute contre les autorités qui n’ont pourtant que le bien du peuple à coeur.

En outre, il est positif que la plèbe ne soit pas informée, ne serait-ce que parce que ça ne la regarde pas. Cela ne concerne que le ministère de l’Intérieur de Moussa Darmanin, via la préfecture, et l’association Alfa3A de Guillaume Beaurepaire.

Malheureusement la populace reste prisonnière de ses idées reçues et croit que le village lui appartient.

C’est cette fermeture d’esprit et de rejet de l’autre qui rendent la France irrespirable.

« Notre château, nous y tenons, ont affirmé les protestataires. Enfants, nous avons joué aux abords du château, comme l’ont fait toutes les générations précédentes. Nos enfants n’y auront plus droit, de crainte qu’ils se blessent avec des déchets dangereux jonchant sur le sol. » L’intonation était forte mais vraiment sincère. L’amour porté à l‘édifice, qu’ils veulent conserver en l’état, est palpable : « Nous remercions la préfète pour son cadeau de départ », ont-ils ironisé (Cécile Bigot-Dekeyzer a quitté l’Ain la semaine dernière pour le ministère de l’Agriculture).

Une femme forte et indépendante n’a pas à rendre compte de ses actes.

C’est son droit de faire n’importe quoi, de ruiner la vie des gens et d’aller ravager un autre département en rigolant avec les copines le jour de son pot de départ.

Parce qu’elle a une chatte et un poste dans l’administration.

« Ce que je demande en priorité, c’est que la préfecture organise rapidement une réunion publique : c’est le seul moyen d’apporter quelques réponses plutôt que chacun fasse sa vérité dans son coin », a insisté le maire, qui a l’intention de lancer une pétition. Manière selon lui de « faire comprendre que Saint-Jean-le-Vieux n’est pas adapté. Nous n’avons pas un refus des migrants, mais le lieu n’est pas approprié. Un château isolé ne peut correspondre à leurs attentes. Il leur faut du service à proximité et des moyens de mobilité. […] Le château est classé aux monuments de France, ce qui veut dire que l’on ne peut pas faire n’importe quoi pour une mise aux normes. »

Une prise position qui a eu pour vertu d’apaiser les tensions. Au moins temporairement.

Christian Batailly aime les migrants et souhaite que le tapis rouge leur soit déroulé parce qu’il leur faut des « services de proximité » et des « moyens de mobilité ».

Comme il le souligne, lui et son équipe « n’ont pas un refus des migrants » venus du monde musulman, c’est simplement que si les Musulmans pouvaient envahir la commune d’à côté pour éviter que des habitants n’essaient de le lyncher dans son lit, ce serait mieux.

C’est la définition même du courage politique. Il faut le saluer.

Je reste convaincu que le choix du château de Varey est idéal pour la future garnison islamique en charge de contrôler la région. Les murs sont épais, il domine bien le secteur et permet de sécuriser l’accès à la Suisse.

Ces tensions superficielles ne dureront pas toujours. Une fois que les soldats du Califat auront pris leurs quartiers dans la forteresse, ils sympathiseront avec les roumis.

C’est comme ça que les choses se sont passées en Espagne au 8ème siècle. Au début, des extrémistes islamophobes répandent des rumeurs et puis, une fois les Musulmans sur place, les peurs se dissipent et l’ordre islamique s’établit paisiblement.

On a peur que de ce que l’on ne connaît pas.

Reste la question de la djizîa (جزية) mais c’est un peu tôt, les choses doivent s’organiser petit à petit.

Commentez l’article sur EELB.su