La démocratie juive espagnole organise la profanation de la tombe Jose Primo de Rivera !

La rédaction
Démocratie Participative
24 avril 2023

En Espagne, les rouges ont une passion séculaire pour les profanations.

RFI :

La dépouille de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange, parti d’inspiration fasciste qui fut l’un des piliers du franquisme, a été exhumée, ce lundi 24 avril, de l’ex-mausolée de Franco. Cette exhumation représente « un pas de plus » dans le travail de mémoire sur la guerre civile et la dictature, selon le gouvernement de gauche.

Trois ans et demi après l’exhumation de la dépouille du dictateur Franco, les restes mortels de José Antonio Primo de Rivera (1903-1936), fondateur de la Phalange, devraient être transférés discrètement dans le cimetière madrilène de San Isidro. « C’est un pas de plus dans ce que nous sommes en train de faire » de ce lieu, « où il ne doit pas être possible de rendre hommage à une personne évoquant la dictature », a insisté jeudi le ministre de la Présidence, Felix Bolanos, après l’annonce de cette exhumation par le gouvernement.

« La démocratie espagnole ne mérite pas » ce genre de lieu, a-t-il ajouté vendredi. Cette exhumation, trois ans et demi après celle de la dépouille de Franco, découle de l’entrée en vigueur en octobre dernier d’une loi phare du gouvernement de gauche dite de « Mémoire démocratique ».

« En octobre 2019, lorsque les restes du dictateur Franco avaient été exhumés de cette même basilique, ce fut un événement bruyant et ultra polémique, avec hélicoptères manifestations de nostalgiques et affrontements avec la police. Cette fois ci, la même opération avec la dépouille de José Antonio Primo de Rivera, s’est réalisée au contraire dans la plus grande discrétion. C’était le désir même de ses descendants qui ne voulaient pas de vagues. » rapporte notre correspondant sur place, François Musseau.

Ses descendants n’ont pas eu le choix.

Musseau est un bâtard marxiste.

La différence majeure entre la gauche et la droite, c’est que même la gauche de gouvernement la plus molle conserve sa volonté d’écraser l’ennemi.

Arrivé au pouvoir en 2018, le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez a érigé en priorité la réhabilitation des victimes de la dictature franquiste (1939-1975). Après des mois de bataille judiciaire avec la famille de Franco, il était parvenu, en 2019, à faire exhumer les restes du Caudillo du « Valle de los Caídos » (littéralement, « La vallée de ceux qui sont tombés »), afin que ce mausolée, sans équivalent dans d’autres pays d’Europe occidentale ayant connu des dictatures, ne puisse plus être un « lieu d’apologie » du franquisme.

Franco et Primo de Rivera y avaient été enterrés de part et d’autre de l’autel de la basilique. Ordonnée par Franco en 1940 pour célébrer sa « glorieuse Croisade » catholique contre les républicains « sans Dieu », la construction du « Valle de los Caídos », rebaptisé par le gouvernement « Valle de Cuelgamuros », par des milliers de prisonniers politiques a duré près de vingt ans.

Surplombée d’une croix de 150 mètres de haut, cette basilique est visible à des dizaines de kilomètres à la ronde. Invoquant la « réconciliation nationale », Franco y avait fait transférer les corps de plus de 30 000 victimes de la guerre civile, des franquistes, mais aussi des républicains, sortis de cimetières et de fosses communes sans que leurs familles en aient été informées.

Les restes de victimes républicaines réclamés par leurs familles doivent aussi être exhumés, mais la procédure a pris du retard sur fond de bataille judiciaire. La question de la mémoire de la guerre civile et de la dictature divise toujours en Espagne où les blessures du passé ne sont pas refermées. La droite accuse la gauche de les rouvrir et a promis d’abroger la loi si elle revenait au pouvoir lors des élections de fin d’année. Le gouvernement « veut encore profaner des tombes, déterrer des haines », a lancé jeudi dernier le chef du parti d’extrême droite Vox, Santiago Abascal, sous les acclamations de ses partisans.

VOX rampe aux pieds d’Israël, il n’y a aucune raison de croire que ce parti agisse différemment de la droite affairiste qui fait semblant de s’opposer quand elle n’est pas au pouvoir, mais ratifie tout une fois élue.

Je préfère faire le simp pour la fasciste Isabel Peralta qui était d’ailleurs sur place hier.

La Phalange n’a jamais été un pilier du franquisme. Ce cochon de Franco l’a neutralisée dès la mort de Primo de Rivera en 1936 pour qu’elle ne constitue pas une force révolutionnaire susceptible de gêner l’épaisse croûte de curés et d’aristocrates qui l’entourait.

Franco a donc gagné la guerre civile, mais perdu la paix en confortant les privilèges de la réaction, offrant à la gauche marxiste un boulevard dans le peuple malgré la défaite. Aujourd’hui, la société espagnole en est au même point que si les républicains avaient gagné en 1939.

À cause de Franco, l’Espagne subit la double peine, comme la France avec Pétain. Aucun des deux pays n’a connu de révolution fasciste, mais les fascistes se font encore blâmer aujourd’hui pour l’échec de ces régimes séniles.

C’est parce qu’il n’y a aucune rénovation sociale suite à cette élimination que les rouges et les démocrates ont pu exploiter la situation à leur avantage à mesure que la satrapie de Franco pourrissait sur pied.

Le fascisme est la formule minimale.

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