La perfide Albion veut produire des armes et former l’armée ukrainienne directement en Ukraine

La rédaction
Démocratie Participative
02 octobre 2023

 

Une présentatrice marron de LCI a annoncé avec beaucoup d’impatience que la Grande-Bretagne allait déployer ses soldats en Ukraine.

On ne voit vraiment pas qui aurait pu prévoir ça.

The Guardian :

Le nouveau ministre de la défense, Grant Shapps, a déclaré qu’il s’était entretenu avec les dirigeants de l’armée au sujet du déploiement de troupes britanniques en Ukraine pour la première fois dans le cadre d’un programme de formation.

M. Shapps, qui a rencontré le président ukrainien, Volodymyr Zelenskiy, pour des entretiens à Kiev en début de semaine, a déclaré que la proposition en cours de discussion réduirait la dépendance à l’égard des bases du Royaume-Uni et d’autres membres de l’OTAN.

Le programme de formation de l’armée ukrainienne, soutenu par dix autres nations, a permis à plus de 26 500 recrues d’acquérir des compétences et devrait permettre de former plus de 30 000 soldats d’ici la fin de l’année, selon le ministère britannique de la défense.

Tous ces soldats formés par l’OTAN sont déjà morts lors de la contre-offensive victorieuse de juin qui continue encore.

Il est aussi question de déployer la marine britannique pour protéger les « navires commerciaux ukrainiens ».

Dans une interview accordée au Sunday Telegraph, M. Shapps a également révélé qu’il avait discuté avec M. Zelenskiy de la manière dont la marine pourrait contribuer à défendre les navires commerciaux contre les attaques russes en mer Noire.

Et enfin, la production d’armes.

À l’issue d’une réunion d’information avec le général Sir Patrick Sanders, chef d’état-major général, et d’autres hauts responsables à Salisbury Plain, M. Shapps a déclaré : « J’ai parlé aujourd’hui de la possibilité de rapprocher la formation et de l’étendre à l’Ukraine. En particulier dans l’ouest du pays, je pense que l’occasion se présente maintenant d’apporter plus de choses « dans le pays » – pas seulement la formation, mais nous voyons aussi BAE [l’entreprise de défense britannique], par exemple, se lancer dans la fabrication dans le pays, par exemple. Je souhaite vivement que d’autres entreprises britanniques fassent de même. Je pense donc qu’il y aura un mouvement en faveur de la formation et de la production dans le pays. »

Au début du mois, des sapeurs du Royal Engineers ont dispensé à des soldats ukrainiens une formation à la neutralisation des mines, des munitions et d’autres engins explosifs.

Depuis le Lusitania en 1915, les « navires civils menacés » sont un nom de code anglo-américain pour désigner les livraisons d’armes par la mer à destination d’un pays en guerre tout en prétendant rester neutre.

À l’époque, c’était une théorie conspirationniste.

Hérodote :

À la fin de l’année 1914, les Européens en guerre les uns contre les autres avaient perdu l’espoir d’une fin rapide du conflit. Les Anglais et les Français tentent le tout pour le tout et entreprennent un blocus maritime de l’Allemagne et de l’Autriche. L’Allemagne riposte et proclame la guerre sous-marine contre les navires de commerce ennemis.

Les sous-marins allemands ont ordre de seulement neutraliser les navires qui entrent dans les eaux territoriales britanniques. C’est le cas du Lusitania, repéré près des côtes irlandaises par un sous-marin U20, qui sombre en un quart d’heure à peine après avoir été touché par une torpille. Sur ses 1959 passagers, 1198 disparaissent dans le naufrage. Parmi eux 128 Américains. L’émotion est immense outre-Atlantique…

Les Allemands arguent de la légitimité de leur action en affirmant haut et fort que le paquebot transportait des munitions. Les Anglais le nient farouchement, il faudra attendre 1972 pour que les archives démontrent leur mauvaise foi.

Sitôt après le naufrage, le président américain Woodrow Wilson agite la mort de nombreux concitoyens dans le naufrage du Lusitania pour menacer l’Allemagne et exiger réparation. Le gouvernement de Berlin, embarrassé, sanctionne le capitaine du sous-marin incriminé et décide le 27 août 1915 de suspendre la guerre sous-marine.

Trop tard. L’opinion publique américaine, qui était précédemment neutraliste, compte tenu de ce que les États-Unis comptent des citoyens originaires de tous les pays d’Europe, commence à pencher en faveur d’un engagement militaire contre les Puissances centrales, aux côtés de l’Entente franco-anglo-russe.

Seize mois plus tard, alors que le conflit européen s’éternise, les Allemands, mis en difficulté, décident de relancer la guerre sous-marine et cette fois choisissent d’attaquer les navires à destination des îles britanniques où qu’ils se trouvent et quel que soit leur pavillon.

Le gouvernement des États-Uni attise le ressentiment de ses concitoyens à l’égard de l’Allemagne avec un slogan quelque peu usurpé : «Remember the Lusiania» ! Avec son entrée en guerre en avril 1917 débute le dernier acte de la Grande Guerre.

La fabrication d’armes par les Britanniques à l’arrière du front ukrainien complète ces livraisons par la mer.

Quant à la formation, elle a déjà lieu en Ukraine et des soldats britanniques sont depuis longtemps engagés sur place aux côtés des troupes de Zelensky.

La nouveauté, c’est que ce sera prochainement revendiqué par le gouvernement anglais. C’est l’avant-dernière étape avant l’engagement direct dans le conflit.

Medvedev a réagi.

Le nombre d’idiots au pouvoir dans les pays de l’OTAN ne cesse de croître.

Un nouveau crétin, le secrétaire d’État britannique à la défense, a décidé de transférer en Ukraine la formation militaire britannique des soldats ukrainiens. Il s’agit de transformer les instructeurs militaires britanniques en cibles légales de nos forces armées, tout en sachant parfaitement qu’ils seront impitoyablement éliminés, et cette fois non pas en tant que mercenaires, mais en tant que spécialistes britanniques de l’OTAN.

Un autre imbécile du Bundestag, la présidente de la commission allemande de la défense au nom imprononçable, réclame à cor et à cri la fourniture immédiate de missiles Taurus aux ukrobanderovtsy afin de permettre au régime de Kiev de frapper en profondeur le territoire russe et d’affaiblir l’approvisionnement de notre armée. C’est-à-dire que c’est conforme au droit international. Eh bien, dans ce cas, les frappes contre les usines allemandes qui produisent ces missiles, seront également pleinement conformes au droit international.

Vraiment, ces crétins nous poussent activement vers la troisième guerre mondiale…

Si les Britanniques y vont, ce n’est qu’une question de temps avant que Macron suive cette île d’incendiaires.

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