L’affaire Hillard fait convulser la droite CJews

La rédaction
Démocratie Participative
10 août 2023

 

C’est peu de dire que la proposition de Pierre Hillard de circonscrire le problème juif a mis le feu à la plaine.

Ce sont surtout les glapissements de la droite républicaine qui ont été révélateurs.

Les femmes du RN ont été à la hauteur des attentes des juifs.

Les gaullistes d’Italie aussi, bien sûr.

Évidemment, la clique du séfarade ne pouvait pas rester en retrait.

Je ne vois aucune « alternative » pour la justice en France dans le harcèlement judiciaire des intellectuels judéo-sceptiques. J’y vois au contraire une persistante continuité depuis l’Affaire Dreyfus.

Ne manquait plus pour parfaire le tableau que Naulleau, venu de la gauche laïcarde, évidemment enjuivé jusqu’au trognon, et récemment rallié à Bolloré (Goldschmitt) via le Journal Du Dimanche.

Jonathan Sturel a répondu par des arguments bien formulés.

Cher Éric, vous ne pouviez pas faire une réponse pire que celle-ci.

1. Une idée peut être les deux : une opinion et un délit, et c’est bien cela le problème. Un régime qui dit être une démocratie libérale et éclairée ne devrait jamais donner à une opinion un caractère de délit. L’idée même que des gens puissent finir devant des juges pour avoir seulement proposé une idée ou prononcé quelques mots, en plus d’être contradictoire avec les prétentions démocratiques du régime, est moralement insupportable, surtout à une époque où les véritables délits, la véritable délinquance, l’insécurité contre les personnes et les biens sont multipliés et trop souvent impunis. Accepter d’encombrer les tribunaux pour des délits d’opinion à l’heure où des gens se font poignarder dans la rue par des multi-récidivistes en liberté relève d’une forme de complicité scandaleuse.

2. Les seuls propos qui méritent d’attirer l’attention des juges sont ceux qui appellent ouvertement, explicitement et directement à la commission d’actes criminels ou délictueux. Dire «Il faut se rendre dans les synagogues et les saccager» justifie l’intervention de la justice et la condamnation du semeur de troubles. Rien de tel chez Pierre Hillard évidemment qui est un intellectuel et un chercheur, qui n’a jamais appelé à la commission d’aucun acte contre les personnes et les biens.

3. Une opinion devenue un délit ne signifie rien, hormis qu’à un moment de l’histoire législative récente de ce pays, quelques hommes qui disposaient temporairement des leviers du pouvoir législatif ont décidé arbitrairement que telle idée ne devait plus pouvoir être défendue. Si demain les wokes l’emportent et font une loi qui interdit de dire que les hommes restent des hommes malgré l’ablation de leur pénis et les femmes restent des femmes malgré les cures hormonales qui leur font pousser des poils sur les joues, des gens comme vous Éric, et vous-même d’ailleurs Éric qui êtes manifestement très à cheval sur les lois, devront dire à ceux qui persistent à soutenir des réalités biologiques que : «La transphobie est un délit, pas une opinion.»

4. D’ailleurs, puisque la loi est la loi et que vous y tenez, Éric, j’imagine que lorsqu’un propriétaire se plaint de voir son logement être squatté par des gredins, votre premier réflexe est de lui répondre, conformément à la loi qui le dit en ces termes : «La loi est la loi, vous n’avez pas le droit de vous plaindre du fait que des gredins squattent votre bien», et si le propriétaire en question, excédé, s’en va déloger lui-même les gredins et se retrouve pour ces faits devant un tribunal, comme son geste est illégal, vous viendrez sur Twitter nous expliquer que la condamnation de cet homme est légitime et que la justice a bien fait de le remettre à sa place.

5. Le point précédent vise à démontrer qu’une loi peut, malgré son caractère officielle, son caractère «de légalité», être complètement absurde, démente et surréaliste. Le devoir des hommes debout est justement de dénoncer les lois iniques et folles, non pour contester l’existence de la Loi en soi mais au contraire par amour pour la Loi que l’on sait indispensable et que l’on souhaite, à ce titre, toujours perfectionner dans l’intérêt commun. Et le fait est qu’il existe des lois absurdes et délirantes, injustifiables et honteuses dans ce pays, ce qui n’est pas étonnant puisque l’on confie la rédaction des lois depuis des décennies à un personnel politique défaillant composé de carriéristes médiocres et d’intelligences indigentes.

6. On ne peut pas être se dire intellectuel ou penseur et se cacher comme vous venez de le faire derrière l’argument légal dans un débat d’opinions. Le faire est une posture bourgeoise qui relève d’une forme de démission intellectuelle, une façon de dire : «Sur telle opinion, d’autres que moi ont déjà donné leur avis, je m’en réfère à cet avis, cela m’évite d’y penser par moi-même». Je ne vois pas comment l’intelligence collective d’une société pourrait s’élever et s’améliorer si les gens dont le rôle social est justement d’agiter les idées se cachent derrière l’avis arbitraire de quelques idéologues dont la fonction politique avait permis, à un moment de l’histoire législative, de trancher arbitrairement et définitivement sur des questions qui dans une démocratie libérale et éclairée ne devraient jamais regarder le législateur ni le juge.

7. Puisque vous aimez les procès, je vais vous en faire un, Éric Naulleau. Pas un procès judiciaire, je vous rassure, un procès d’intention : je pense que vous ne pensez même pas ce que vous dites mais que vous êtes un petit malin. Comme il vous arrive de prendre quelques libertés avec le consensus mou de temps en temps, cela doit vous donner l’impression de vous mettre en rupture avec un système dont vous avez tout de même bien besoin pour exister. Alors pour rassurer, pour conserver quelques attaches avec ce système, vous donnez quelques gages, vous montrez patte blanche, vous prenez quelques postures qui viennent rappeler qu’Éric Naulleau certes s’en prend à Sandrine Rousseau et à l’islamogauche, certes ne rompt pas avec la bête noire Éric Zemmour, mais enfin il condamne Pierre Hillard et étale ses envies de pénal contre des méchants, c’est bien la preuve qu’il peut rester avec nous !

8. Soutenir l’idée qu’il faut dissoudre Civitas et condamner Pierre Hillard dans la France de 2023, franchement Naulleau, vous n’avez pas honte ? 

Il n’y a rien de plus hypocrite que de dire « eh, oh, tes idées ne sont pas des idées parce que c’est interdit par la loi ! ».

Ces gens se cachent derrière le légalisme pour ne pas avoir à dire « j’ai le pouvoir, tes idées remettent en cause mon pouvoir, je te fous en taule ». Ils se dissimulent sous un truc abstrait en lévitation au dessus de tous, « la loi », comme s’ils ne la faisaient pas et qu’elles s’appliquaient à eux comme aux autres, à égalité.

La spécificité de l’imposture démocratique est de ne pas pouvoir assumer sa nature tyrannique car elle est théoriquement construite contre la tyrannie, c’est-à-dire contre le pouvoir d’une minorité sur une majorité. Elle doit constamment mentir pour conserver l’ascendant moral aux yeux des masses pour le compte desquelles elle prétend opérer.

Démocratie et mensonge sont indissociables, bien plus que dans un régime autoritaire où le pouvoir se justifie du seul fait qu’il s’exerce.

Une démocratie ne prétend jamais faire la guerre pour le pouvoir, mais pour le bien dont la définition reste à la disposition de ceux qui la contrôlent. Sur le terrain, celui qui meurt sous les bombes démocratiques ne voit pas de différence substantielle, mais la fiction est sauve.

Ce qui est vrai pour la démocratie l’est encore plus pour les juifs qui la tiennent, minorité infime qui prétend exercer sa dictature sans l’assumer pour des raisons évidentes de disproportion numérique face aux goyim.

Et pourtant le juif dicte tout, comme l’affaire Hillard le démontre.

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