Le fils de Ben Laden expulsé par Retailleau ne vit plus en France depuis l’an dernier

La Rédaction
Démocratie Participative
09 octobre 2024

Le cartel Bolloré avait fait de cette affaire un coup de communication pour lancer Retailleau.

Mettre les noms « Retailleau » et « Ben Laden » partout.

Mais Retailleau est encore plus incompétent que Darmanin.

Je ne pensais pas que quelqu’un puisse l’être.

Le fils de Ben Laden n’a pas été expulsé sur ordre de Retailleau.

Il ne vit plus en France depuis l’année dernière déjà.

Libération :

«Bruno Retailleau expulse de France le fils de Ben Laden, résident de Normandie», titrait le JDD ce mardi 8 octobre. Alors que Sud Ouest annonçait : «“Apologie du terrorisme” : le 4e fils d’Oussama ben Laden, qui vit en France, visé par une OQTF [obligation de quitter le territoire français, ndlr], annonce Retailleau».

Aucune des deux informations n’est correcte : Omar ben Laden, fils d’Oussama ben Laden, n’est pas aujourd’hui visé par une OQTF et n’a pas, ou ne va pas être, expulsé du territoire… puisqu’il ne s’y trouve déjà plus. Il a en effet quitté la France en 2023 après l’OQTF prise à son encontre par le préfet de l’Orne.

D’après une source proche du dossier, Omar ben Laden avait d’ailleurs quitté volontairement, par ses propres moyens, le pays à la suite de cette décision. On ne peut donc pas, littéralement, qualifier ce départ «d’expulsion», qui renvoie à une autre mesure spécifique dans le droit français.

Le type est probablement un des rares Arabes à avoir jamais respecté les lois françaises de l’histoire de France.

Omar n’a pas non plus l’air porté sur le djihad global.

Il peint, écoute du rock et pratique l’équitation dans les bois.

Il pourrait vivre en fils du légendaire Ben Laden dans un pays musulman avec l’argent de sa richissime famille, mais il a tout abandonné pour faire des aquarelles en Normandie.

C’est un peu triste ce qui lui arrive.

Quoi qu’il en soit, il n’est plus en France depuis l’an passé et Retailleau n’en avait aucune idée.

Il doit être trop occupé à se soucier des vrais problèmes.

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