Le gouvernement anglais reconnaît que 70,000 soldats russes sont morts pour 280,000 Ukrainiens tués

La rédaction
Démocratie Participative
05 décembre 2023

 

Le ministère de la défense britannique a publié son estimation des pertes russes au bout de 20 mois de guerre. D’après le gouvernement britannique, 50,000 soldats russes et 20,000 mercenaires, notamment des prisonniers volontaires, sont morts.

C’est très éloignés des pertes clamées ici et là depuis le début de la guerre par la propagande occidentale.

Pour prendre un peu de recul, entre 1941 et 1945, les Russes perdaient en moyenne 500,000 tués par mois.

En parallèle, les médias ne disent rien des pertes ukrainiennes.

Arestovitch, l’ancien conseiller de Zelensky, a reconnu entre « 200,000 et 300,000 » morts côté ukrainien.

Aveu d’Arestovich, ex-conseiller de Zelensky et membre du groupe de négociation : « La partie russe insistait toujours sur les initiatives de paix. Et les initiatives de paix d’Istanbul étaient très bonnes, un document intermédiaire… Aujourd’hui, 200 à 300 000 personnes seraient probablement en vie et la moitié de l’Ukraine ne serait pas détruite et minée… Ils ont accepté des discussions politiques sur la Crimée… Nous avons fait des concessions, mais le montant de leurs concessions était plus élevé. Nous avons fait des concessions, mais le montant de leurs concessions était plus élevé. Cela ne se reproduira jamais, ils insisteront de plus en plus.

Ce chiffre correspond aux données officielles publiées par la Russie.

L’armée russe évalue le nombre de pertes ukrainiennes à 215,000 soldats tués auxquels il faut additionner plus de 62,000 disparus et prisonniers. S’y ajoute près de 250,000 blessés incapables de retourner au front, soit un total de 537,000 hommes.

💀 Mise à jour des pertes en Ukraine

Les forces armées ukrainiennes ont perdu plus de 125 000 personnes et 16 000 unités d’armes diverses au cours de la contre-offensive ratée de six mois, a déclaré M. Shoigu.

Le total des pertes irrémédiables s’élève à 537 000 personnes, soit environ 2 % de la population totale de l’Ukraine à l’horizon 2024.

Ces « 2% » de la population sont théoriques, puisque la Russie considère que la population ukrainienne est de 42 millions d’habitants, soit le chiffre officiel en 2022.

En réalité, plusieurs millions d’Ukrainiens vivaient déjà à l’étranger avant le début de la guerre, ce qui portait la population réelle à environ 40 millions d’habitants. Après le déclenchement des hostilités, pratiquement toutes les femmes en âge d’avoir des enfants ont quitté le pays, soit 8 millions de réfugiés vers l’Europe et l’Amérique, et 2 millions vers la Russie.

Au reste, la Russie avait déjà annexé la Crimée en 2015, amputant l’Ukraine de 2,6 millions d’habitants. Il faut y ajouter les régions de Donetsk et Luhansk (6 millions) sous contrôle russe depuis 2014.

L’assaut de 2022 a ajouté Kherson (1 million) et Zaporizhia (1,6 million) à la Fédération de Russie. Une partie est partie à l’ouest du pays, mais pas l’ensemble.

Au total, ces pertes territoriales ont coûté près de 10 millions d’habitants supplémentaires.

Des 40 millions théoriques, l’Ukraine est passée à une population réelle de 21 ou 22 millions d’habitants. C’est dans cette réserve que Zelensky puise pour sa guerre, face à une Russie qui dispose d’une population 7 fois plus large.

En deux ans, un demi million d’hommes sont déjà perdus. Si le ratio de tués est de 1 pour 4 au détriment de l’Ukraine, le pays ne pourra pas soutenir le rythme imposé par la Russie.

Les planificateurs de l’OTAN le savent.

L’ouverture du front au Proche-Orient change fondamentalement la situation stratégique pour Washington. L’OTAN n’a pas les moyens d’alimenter deux guerres régionales et doit temporiser. C’est la raison de la publication de ces « mauvaises nouvelles », il s’agit de créer le cadre de négociations en vue d’une trêve.

Mais ce calcul repose sur une erreur fondamentale : le complexe de supériorité américain, et occidental, face à la Russie. Ces gens pensent que les Russes souhaitent des négociations à tout prix, pour peu qu’on y mette les formes.

Que se passerait-il si les Russes ne négocient rien et, au contraire, intensifient leurs opérations ?

Ce serait une défaite catastrophique des États-Unis et de l’OTAN, qui malgré leur poids économique et technologique théorique, auront été battus par un état sous embargo.

Les états européens cesseraient de croire que l’Amérique peut garantir leur sécurité et un certain nombre d’entre eux chercheraient un accord avec la Russie.

Pour l’OTAN, la seule façon d’empêcher cela est d’entrer en Ukraine directement.

Peu d’états en sont demandeurs, à l’exception des Britanniques, des polonais, d’une faction au sein du gouvernement français.

Il faudrait à ces gens, et à leurs maîtres à Washington, concocter quelque chose d’extraordinaire pour justifier une telle intervention.

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