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Leutnant
Démocratie Participative
04 décembre 2023
L’état factice ukrainien est sur le point d’affronter une crise sévère sur le front.
L’OTAN prépare le FC Kyiiyiv a une douche froide.
Politico :
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a prévenu que l’alliance militaire occidentale devait se tenir prête à recevoir de mauvaises nouvelles du front ukrainien, alors que Kiev continue de se défendre contre l’invasion totale de la Russie.
« Les guerres se développent par phases », a déclaré M. Stoltenberg lors d’une interview accordée samedi à la chaîne de télévision allemande ARD. « Nous devons soutenir l’Ukraine dans les bons comme dans les mauvais moments« , a-t-il ajouté.
« Nous devons également nous préparer aux mauvaises nouvelles« , a ajouté M. Stoltenberg, sans plus de précision.
Vous avez remarqué ?
Plus aucun quintuple vacciné ne parle de l’Ukraine.
C’est devenu totalement has been depuis le 7 octobre. Kiev peut tomber demain, ils le remarqueront à peine.
À présent, ils luttent contre l’antisémitisme.
Ces commentaires interviennent alors que les alliés occidentaux débattent des munitions et de l’aide financière à apporter à l’Ukraine, et que Moscou renforce ses effectifs militaires. Le président russe Vladimir Poutine a signé vendredi un décret visant à augmenter le nombre de soldats de quelque 170 000 pour atteindre un total de 1,3 million.
Les lignes de front ont peu bougé ces derniers mois, malgré la contre-offensive menée par Kiev au cours de l’été. Toutefois, les Ukrainiens ont utilisé des missiles de croisière pour repousser la flotte russe en mer Noire et ont causé des dégâts dans les profondeurs du territoire russe
« Il s’agit de grandes victoires, même s’ils n’ont pas été en mesure de déplacer la ligne de front », a déclaré M. Stoltenberg lors de l’entretien.
M. Stoltenberg a appelé les membres de l’OTAN à accélérer la production de munitions, déplorant l’état fragmenté de l’industrie européenne de la défense.
« Nous ne sommes pas en mesure de collaborer aussi étroitement que nous le devrions », a-t-il déclaré, invitant les gouvernements à regarder au-delà de leurs intérêts nationaux et à avoir une vision d’ensemble.
Une victoire de Poutine serait non seulement une tragédie pour l’Ukraine, mais elle représenterait également un danger pour le reste des alliés, a déclaré M. Stoltenberg. « Plus nous soutiendrons l’Ukraine, plus vite la guerre prendra fin.
À Washington, le financement de cette guerre devient très problématique.
La Maison Blanche a averti sans détour que les États-Unis allaient manquer de fonds pour aider l’Ukraine d’ici la fin de l’année, affirmant que si le Congrès n’approuvait pas une nouvelle aide, Kiev serait « mis à genoux ».
L’alerte lancée par Shalanda Young, directrice du budget de la Maison-Blanche, dans une lettre adressée lundi aux chefs de file du Congrès, constitue l’évaluation la plus précise à ce jour de l’affaiblissement du soutien financier et militaire de Washington à l’Ukraine.
Shalanda Young
« Si le Congrès n’agit pas, d’ici la fin de l’année, nous serons à court de ressources pour acheter davantage d’armes et d’équipements pour l’Ukraine et pour fournir des équipements provenant des stocks de l’armée américaine », a écrit Mme Young aux dirigeants politiques des deux partis.
« Il n’y a pas de fonds magiques disponibles pour faire face à cette situation. Nous n’avons plus d’argent – et presque plus de temps », a-t-elle ajouté.
La demande de financement d’urgence de 106 milliards de dollars formulée par le président Joe Biden pour ses principales priorités en matière de politique étrangère, notamment l’Ukraine, Israël et l’Indo-Pacifique, reste dans l’impasse au Capitole, en raison de l’opposition croissante des Républicains à l’aide apportée à Kiev.
Certains législateurs – notamment au Sénat, où le soutien à l’Ukraine est plus profond – tentent de négocier un accord bipartisan qui contiendrait une aide à Kiev ainsi que de nouvelles procédures d’immigration et d’asile visant à réduire le nombre de personnes sans papiers arrivant aux États-Unis par la frontière méridionale.
Toutefois, même si un accord est conclu au Sénat, il n’est pas certain qu’il puisse être adopté par la Chambre des représentants, dirigée par les républicains, dont le nouveau président Mike Johnson s’est montré sceptique à l’égard du financement de l’Ukraine.
« Couper le flux d’armes et d’équipements américains paralysera l’Ukraine sur le champ de bataille, non seulement en mettant en péril les progrès réalisés par l’Ukraine, mais aussi en augmentant la probabilité de victoires militaires russes », a écrit M. Young au Congrès.
« D’ores et déjà, nos programmes d’assistance en matière de sécurité se sont réduits et les livraisons d’aide sont devenues plus limitées […] alors que nos alliés du monde entier se sont mobilisés pour faire davantage, le soutien des États-Unis est essentiel et ne peut être reproduit par d’autres », a-t-elle ajouté.
L’avertissement de la Maison Blanche intervient alors que les États membres de l’UE s’efforcent de parvenir à un accord budgétaire à Bruxelles qui permettrait d’envoyer 50 milliards d’euros à l’Ukraine, ont indiqué au Financial Times des personnes proches des discussions.
Mme Young a déclaré que l’Ukraine avait également besoin d’un soutien économique, qui risque de s’enliser.
« Si l’économie de l’Ukraine s’effondre, elle ne pourra pas continuer à se battre, point final », écrit-elle. « Poutine l’a bien compris, c’est pourquoi la Russie a placé la destruction de l’économie ukrainienne au cœur de sa stratégie, comme en témoignent ses attaques contre les exportations de céréales et l’infrastructure énergétique de l’Ukraine », a-t-elle ajouté.
M. Young a également déclaré que l’argent destiné à l’Ukraine serait bénéfique pour l’économie américaine. Depuis le début de l’invasion russe en février 2022, Washington a approuvé une aide de 111 milliards de dollars à Kiev.
« Bien que nous ne puissions pas prédire exactement quelles entreprises américaines obtiendront de nouveaux contrats, nous savons que les fonds seront utilisés pour acquérir des capacités avancées de défense contre les attaques sur les civils en Israël et en Ukraine – par exemple, des systèmes de défense aérienne construits en Alabama, au Texas et en Géorgie et des sous-composants vitaux provenant de la quasi-totalité des 50 États », a-t-elle déclaré.
Sans intervention directe de l’OTAN et des États-Unis, le front ukrainien s’effondrera.
La Russie augmente rapidement son budget militaire.
Le président russe Vladimir Poutine a signé lundi 27 novembre la loi sur le budget fédéral pour 2024-26.
Selon ce document, qui a été adopté par la Douma d’État le 15 novembre et approuvé par le Conseil de la Fédération une semaine plus tard, l’année prochaine, pour la première fois depuis l’époque soviétique, les autorités russes ont l’intention de consacrer près d’un tiers de l’ensemble des dépenses à l’entretien de l’armée et du complexe de l’industrie de la défense.
Le budget consacrera 117 milliards de dollars à la « défense nationale » pour l’année, soit 70 % de plus qu’en 2023 (74 milliards), 2,3 fois plus qu’en 2022 (51 milliards) et trois fois plus qu’en 2021, avant la guerre (3 500 milliards).
La part des dépenses militaires dans le budget atteindra 29,5 %. À titre de comparaison, le budget de cette année n’incluait initialement que 19 % des dépenses de défense ; au cours de la première année de la guerre avec l’Ukraine, cette part était de 17 %.
La Russie a un déficit de 1% du PIB en 2023 pour une dette de 350 milliards d’euros. Par comparaison, le déficit de la France est de 5% du PIB pour une dette de plus de 3,000 milliards d’euros.
La Russie n’est nullement ruinée par la guerre et peut même amplifier son effort de production.
Si les survivants de l’armée ukrainienne ne se révoltent pas contre Zelensky pour mettre un terme à la guerre, ils seront détruits.
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