Maintenant, que faut-il faire ?

La Rédaction
Démocratie Participative
13 juin 2024

Il est temps de faire le point sur la situation. L’anarchie démocratique actuelle est très divertissante à observer, mais elle ne doit pas masquer le fait fondamental : le régime implose sous l’effet de la balkanisation du territoire.

Il n’y aura pas une « alternance » en ordre avec, à la clef, une politique mise en oeuvre par le RN pour remonter le temps. Plus de 17 millions d’allogènes sont présents en France défendus par une coalition de partis de gauche qui fait actuellement près de 30% des intentions de vote.

Le RN devrait l’emporter avec LR, mais le bloc islamo-rouge restera puissant.

Les cartes présentées avec le RN partout en tête sont erronées. Les élections européennes sont à un seul tour, le parti arrivé en tête dans un département ou une ville ne représente pas l’intégralité de la population. Ensuite, il faut intégrer le facteur démographique et géographique.

Les grandes villes concentrent 20 millions d’habitants, soit 30% de la population. C’est-à-dire le vote de gauche.

Ces villes concentrent plus de la moitié du PIB français. La bourgeoisie cosmopolite qui y vit ne va aller nulle part, elle va se retrancher, conspirer contre les populations des territoires ruraux et périurbains qui auront mis la main sur le gouvernement central le 8 juillet.

La désarticulation du pouvoir central est inévitable, avec des phénomènes de sédition interne progressifs. Et cela ne présage pas des chocs géopolitiques externes.

La tentative du RN consiste à revenir à la situation antérieure, aux alentours des années 1970, moyennant « de l’ordre ». Cette posture réactionnaire va se heurter à la résistance passive, voire active, de tous les maquis d’intérêts possibles et imaginables.

Les juges, les médias, les transports, le secteur de l’énergie, la finance internationale, les banlieues ethniques, ces gens vont s’activer pour épuiser, puis renverser une majorité RN en 2027 (sauf démission de Macron).

Le RN ne dispose pas de force d’entraînement dans les secteurs stratégiques, ni de forces parallèles qui, dans la société, peuvent tenir la rue. Le RN n’aurait que la police, probablement même pas l’armée.

Enfin, le principal problème du RN est connu, il s’appelle Marine Le Pen.

Il n’y aura pas de lendemain qui chante, même si, humainement, nombreux sont ceux qui voudraient le croire.

Il y aura des avantages à un gouvernement RN, même s’ils seront limités. La radicalisation des deux blocs, singulièrement la violence rouge, va affaiblir considérablement l’État, notamment sa capacité répressive, et ouvrir de nouveaux espaces aux nationalistes qui sont aujourd’hui sous l’intense pression des juges et du gouvernement à la botte des juifs.

Nous pouvons espérer quelques victoires symboliques, avec la dissolution d’organisations antifas, peu nombreuses en raison du blocage du Conseil d’état tenu par la gauche, l’assèchement financier de la myriade d’associations politico-culturelles qui quadrillent le territoire, quelques mesures contre le parasitisme social, notamment le logement, la fin des subventions à la presse rouge. On peut aussi espérer davantage d’expulsions de métèques clandestins, mais ce n’est même pas assuré.

On devrait souhaiter l’abolition des lois de censure Pleven et Fabius-Gayssot, ainsi que le démantèlement du tribunal politique mis en place par les juifs pour faire régner la terreur antiblanche sur internet, mais c’est un voeu pieux.

Le front rouge est déjà sur le pied de guerre, peu importe le résultat des 30 juin et 7 juillet. Profs, syndicats, antifas, étudiants, toute la bande se prépare à une guerre d’usure.

Les nationalistes ne doivent pas attendre de miracles de la part de préfets RN, pour la plupart des recyclés membres de diverses loges maçonniques qui joueront sur tous les tableaux. Ces bourgeois ne sont pas des révolutionnaires, ils ne prendront jamais de risques en soutenant trop ouvertement une majorité qu’ils estimeront précaire. Ils savent qu’en cas de retournement, les rouges les feraient juger par leurs tribunaux pour les faits de répression contre les émeutes qu’ils fomentent déjà.

Macron a pu réprimer les Gilets Jaunes, Bardella ne pourra pas réprimer les bandits anarcho-communistes pour cette raison. Sans parler de l’évidente hostilité de toute la magistrature.

S’organiser localement

Le jeu politico-démocratique ne va rien résoudre. Ce n’est pas une alternance, mais la désintégration de la république française héritée de 1945 qui s’amorce.

Il faut s’organiser localement en vue du chaos qui s’annonce.

Il n’y a nullement besoin de l’appui du RN ou de quiconque pour cela. Quand le front rouge se déchaînera, de telles organisations locales seront les seules structures déterminées à affronter la vermine dans la durée. Leur avantage est de disposer de l’arrière-pays pour se structurer, loin de la zone d’action de la vermine ennemie.

Comme le climat est à la destruction systématique de toutes les organisations nationalistes, il faut procéder sans bannière politique revendiquée, à l’ombre d’actions culturelles ou sportives. L’organisation de solstices d’été (entre autres) est un très bon moyen de réunir des gens localement et publiquement sans passer pour une organisation explicitement politique. C’est une première étape nécessaire.

Il est souhaitable de se présenter aux élections seulement locales (municipales 2026), dans de petites voire très petites communes,  pour appuyer ces initiatives. Une petite commune est le seul échelon « démocratique » où quelqu’un peut faire la différence au profit d’une telle organisation (prêt de salle, etc.). Tout ce qui se situe au dessus de cet échelon retombe invariablement dans l’inutile démocratie électorale que nous connaissons. Le but ici est organisationnel, pas démocratique.

Si vous vous reconnaissez dans cette démarche ou que vous la pratiquez déjà, vous pouvez nous écrire ici : [email protected]

C’est maintenant qu’il faut passer le cap. Les rouges bougent vite.

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