Paris : « Moussa », l’auxiliaire de vie, découpe son patient tétraplégique en morceaux et laisse un coran à côté du corps à demi incinéré

Leutnant
Démocratie Participative
14 mai 2024

Le pont d’Austerlitz

Il faut être prudent quand on choisit son auxiliaire de vie.

Le Parisien :

Par définition, les scènes de crime, du moins celles où l’on découvre un cadavre, sont toujours macabres. Mais celle-ci l’est sans doute encore un peu plus que les autres. Est-ce lié à la proximité de la morgue ? À l’odeur pestilentielle qui remonte jusqu’au pont d’Austerlitz ? Aux ordures disséminées dans ce « no man’s land » fréquenté seulement par les sans-abris ?

Un cadavre démembré a été retrouvé ce samedi soir en contrebas du pont d’Austerlitz (Paris, XIIe), comme l’a révélé Actu17. Le corps se trouvait dans une valise qui venait d’être incendiée. C’est ce qui a du reste provoqué l’intervention des pompiers. Selon nos informations, il s’agit d’un « homme adulte » à qui il manquait « des membres supérieurs et inférieurs ». « Le corps était au complet, mais en plusieurs morceaux », précise ce dimanche après-midi une source proche de l’affaire.

Le magistrat du parquet se rend sur place à son tour. Il saisit le service criminel spécialisé dans les mystères. Les experts de la scientifique relèvent un maximum d’indices. Des policiers remarquent aussi la présence d’un « coran ouvert à la première page » et d’une casquette noire tout près du corps. Pas sûr du tout qu’il y ait un rapport avec l’affaire. Ce dimanche matin, le livre et le couvre-chef se trouvaient toujours sur les lieux. Ce qui laisse à penser qu’ils n’ont aucun intérêt pour l’enquête. Il reste aussi des gants en latex bleu et des traces de suie le long du mur du pont où un portrait de la communarde Louise Michel a été dessiné au pochoir.

Un débat sur la laïcité aurait-il mal tourné ?

20 Minutes :

Le corps d’un homme tétraplégique a été découvert par des pompiers qui intervenaient sur un feu de poubelles sous le pont d’Austerlitz.

Dès le lendemain, un homme se présentant comme son auxiliaire de vie s’est présenté au commissariat.

Le suspect, placé en garde à vue, a indiqué avoir tué la victime à mains nues au cours d’un différend.

La macabre découverte a été faite presque fortuitement. Samedi soir, peu après 22 heures, les sapeurs-pompiers sont appelés pour un feu de poubelles sous le pont d’Austerlitz, à Paris. Une opération classique en apparence qui révélera pourtant un crime : en cherchant à identifier l’origine de cet incendie volontaire, les soldats du feu ont identifié une valise. A l’intérieur de l’objet calciné, ils ont découvert le corps démembré d’un homme. Le parquet de Paris a immédiatement ouvert une enquête pour « homicide volontaire » et confié les investigations à la brigade criminelle de la PJ de Paris.

Dimanche matin, vers 8 heures, avant même l’identification du corps, un homme s’est présenté au commissariat de la Défense pour avouer le meurtre, a appris 20 Minutes de sources concordantes, confirmant une information d’Europe 1. Âgé de 34 ans, il a indiqué aux policiers qu’il avait frappé à mort la victime, un homme handicapé dont il était l’auxiliaire de vie. « Il a évoqué un différend au cours duquel il s’est emporté et a frappé à coups de poing cet homme », précise une source policière. Selon BFM, le suspect a été testé positif à la cocaïne et présentait un taux d’alcolémie de 2,32 grammes d’alcool par litre de sang.

Si les investigations n’en sont qu’à leur balbutiement, le scénario décrit semble concorder avec les premiers éléments. L’autopsie a révélé que la victime était tétraplégique et avait bien été tuée à main nue avant d’être démembrée. Son identité a été confirmée dans la soirée de dimanche : il s’agirait d’un homme âgé de 56 ans, atteint d’une maladie dégénérative. Le suspect a précisé avoir placé les différentes parties du corps dans la valise et des sacs.

Selon une source policière, le suspect a indiqué que le drame était survenu il y a trois semaines mais qu’il n’aurait déposé « que » samedi la valise contenant le corps sous le pont d’Austerliz, un lieu difficilement accessible et généralement occupé par des SDF. Des éléments qui doivent être confirmés par les multiples analyses en cours. Le suspect a précisé avoir lui-même incendié la valise, ce qui aurait permis l’intervention des pompiers.

Selon BFM, l’homme était déjà bien connu des services de police pour de multiples délits, notamment pour des violences aggravées, association de malfaiteurs ou menaces de mort. Des éléments que n’a toutefois pas confirmé le parquet.

Aura-t-on le droit à un beau film social sur cette histoire ?

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