Pour vous, j’ai écouté l’intégralité du discours de Bibi

La Rédaction
Démocratie Participative
25 juillet 2024

 

C’était le quatrième monologue de Benjamin Netanyahou devant le parlement américain.

Les grandes lignes sont simples.

Les juifs sont les victimes.

Les juifs se défendent.

Les juifs sont les gentils.

Les juifs défendent l’Amérique.

Les juifs veulent de l’argent pour défendre l’Amérique.

(Après 60 ans de politique juive en Amérique, je ne crois pas que ce soit le cas)

Pour une heure de discours, il faut compter 30 minutes d’applaudissements scrupuleusement observés par les caméras juives.

Au moindre manquement, les conséquences politiques les plus lourdes étaient promises aux députés et sénateurs présents.

Staline était bien moins strict vis-à-vis de son public et se contentait de rouspéter s’il applaudissait trop.

Nous avons eu les meilleurs tubes de Bibi.

La barbarie (goye) face à la civilisation (juive), l’Amérique éternellement liée à la cause juive, etc..

Bibi sait qu’avec la masse américaine, la sophistication rhétorique est un handicap. Il faut employer des formules qu’un enfant de dix ans doit pouvoir appréhender.

Dans ce registre, Bibi est très à l’aise.

Il a parlé de Pearl Harbour et du 11 septembre.

Il a même eu Elon Musk pour l’applaudir avec une de ses « otages » qui se porte comme un charme, contrairement à quelques millions de gens sous la botte juive en Palestine occupée.

La mère Netanyahou n’a pas voulu perdre un seul cliché de toute l’affaire.

Les juifs s’exploitent entre eux avec autant d’avidité qu’ils exploitent les goyim.

Et encore plein d’autres effets de manche.

Notamment quelques éclopés israéliens victimes d’une mauvaise chute alors qu’ils pillaient des résidences à demi effondrées à Gaza.

Les « lions de Juda » comme les surnomme Bibi.

Heureusement que Juda contrôle la Réserve Fédérale des USA parce que s’il n’était question que des qualités guerrières des juifs, Tel Aviv aurait déjà été libérée par le Hamas.

Bibi a longuement insisté sur le fait que la colonie des juifs était multiculturelle, multiraciale, et même pluriconfessionnelle.

Indéniablement, cet état fictif comporte toutes les races. Les juifs emploient des domestiques issus des peuples et races les plus diverses et ce depuis les temps les plus reculés.

Bibi a donc exhibé un noir d’Éthiopie et même un musulman pour prouver qu’il dit vrai.

Cela n’a aucun sens du point de vue juif, Israël étant un état structurellement raciste, mais c’est au contraire incontournable pour le public américain.

Le public américain est complètement reconfiguré par l’antiracisme juif, précondition du succès de leur prédation tribale en milieu ethniquement hétérogène. L’Américain moyen doit avoir le sentiment qu’Israël n’est pas un état raciste juif, mais une paisible démocratie avec des musulmans et des noirs dedans.

C’est idiot, sur la forme comme sur le fond, mais les juifs connaissent leur victime nord-américaine par coeur. Ils l’ont façonnée.

Bibi enchaîne ensuite en flattant Israël comme état qui accueille les gens de « toutes les religions », y compris les athées, avant de citer la Torah à de nombreuses reprises pour souligner à quel point les goyim sont idiots.

Je ne crois pas avoir besoin de décrire la coalition de fanatiques religieux qui sert de gouvernement à Netanyahu pour m’étendre à propos de la « laïcité » supposée de cet état fictif.

Israël est bien sûr un état fondamentaliste juif.

Bibi a aussi parlé de l’holocauste, un incontournable.

Et de bien d’autres choses encore.

En revanche, sur sa campagne génocidaire, Bibi a été très discret, presque timide.

Rien sur les 9 mois de pure terreur qu’il a mené avec méthode contre une ville de 2 millions d’habitants assiégés. Rien sur les quelques 200,000 civils liquidés.

Bibi a expliqué que le Hamas tirait lui-même sur les palestiniens en se servant de l’armée israélienne et ce par pur antisémitisme.

Il a été très véhément à ce sujet.

Le Hamas prend en otage l’armée israélienne et l’oblige par la force à tuer des civils palestiniens par dizaines de milliers, centaines de milliers.

Et puisque l’on parle d’otages, avec ce petit ruban jaune sur le col, Bibi en retient quelques uns de son côté, par acquis de conscience.

Franchement, même en étant ultra pro-israélien, le fait est que l’armée juive ne fait pas vraiment attention à la vaisselle.

Les juifs aiment tuer les enfants en particulier.

C’est quelque chose de tout à fait spécial chez eux.

Bibi, déterminé à jouer la carte juive à fond, a dit, avec toute la c’houtzpah dont il est capable, que l’armée juive devrait être saluée pour tous les efforts qu’elle a réalisé pour sauver les palestiniens.

Là, les tirailleurs des juifs ont reçu l’ordre de se lever pour confirmer.

Vous voyez tous ces gens qui se battent comme des chiens pour Trump ou Harris ?

Il y a un seul sujet qui les unit.

Les juifs.

Bibi a ensuite désigné très longuement l’Iran comme l’état à détruire, en disant qu’Israël défendait l’Amérique en combattant l’Iran.

Nous devrions nous attendre à une sérieuse escalade.

Bibi savait déjà qu’il n’avait rien à redouter par rapport à Gaza.

L’enjeu concerne le Liban.

Bibi veut une grande guerre contre l’Iran et le Liban, comme le Yemen, est l’objet de ses ambitions.

Beaucoup plus de sang non-juif va couler et le contribuable américain doit payer cette facture.

En résumé, les juifs contrôlent l’Amérique, donc le monde.

C’est ça qu’il faut retenir de ce discours.

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