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La rédaction
Démocratie Participative
03 décembre 2023
L’ambiance est morose en Ukraine.
L’armée de Zelensky est à cours d’hommes, tandis que l’armée russe ne semble ne jamais devoir cesser de croître.
Le Monde :
Le président russe, Vladimir Poutine, a signé, vendredi 1er décembre, un décret ordonnant d’augmenter de 15 % le nombre de soldats de l’armée du pays. Celle-ci devra désormais compter 2,2 millions de membres, dont 1,32 million de soldats. Selon le précédent décret, datant d’août 2022, l’armée russe était censée compter 2 millions de personnes, dont 1,15 million de militaires.
Concrètement, sans compter le personnel civil, cela représente une augmentation de 169 372 militaires, soit quasiment 15 % de la force de combat fixée actuellement. Selon le ministère de la défense russe, cette augmentation des effectifs se fera « par étapes », sur la base d’engagements volontaires. Aucune « mobilisation [militaire] n’est prévue », a-t-il assuré.
Le ministère a justifié, dans un communiqué, cette hausse par « une augmentation des menaces visant [son] pays et liées à la conduite de l’opération militaire spéciale [en Ukraine] et [par] la poursuite de l’élargissement de l’OTAN ».
« Un renforcement des forces armées combinées de l’Alliance près des frontières de la Russie et le déploiement de moyens supplémentaires de défense aérienne et d’armes de frappe sont en cours », a-t-il encore annoncé.
Le décret intervient alors que le ministre de la défense, Sergueï Choïgou, a assuré vendredi que les forces russes progressent en Ukraine « dans toutes les directions ». Selon lui, les capacités de combat des Ukrainiens ont été « considérablement réduites » après leur contre-offensive.
Zelensky, lui, envoie les dernières femmes slaves du pays mourir au front.
Ukrainian women are moving to the
front lines to defend their Freedom.
God bless these brave HEROES!🫶 pic.twitter.com/unVAHafC6C— UKRAINIAN SQUAD🇺🇦 (@ukrainiansquad) November 30, 2023
La situation pousse l’OTAN a essayé de concocter une trêve pour éviter à l’Ukraine de s’effondrer. Après les accords de Minsk et les fausses négociations de mars 2022, c’est un nouveau piège diplomatique pour gagner du temps.
Ces discussions ne plaisent pas à Bernard-Henri Lévy qui redoute la suspension du massacre. D’autant que l’antique fauteur de guerre a désormais une tranchée à son nom. Emmanuel Macron aussi.
Ce parfum de “fin de partie”, autour de l’#Ukraine, en Occident… Pour ma part, je garde l’Ukraine au cœur. Et serai, dès lundi, avec mon film, à l’ONU, puis Washington, Los Angeles, etc, pour une tournée US où je plaiderai plus que jamais: #StandWithUkraine & #WinWithUkraine pic.twitter.com/PfyafXWx5X
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) December 2, 2023
Je n’aimerais pas mourir dans un trou boueux qui s’appelle BHL.
Les tensions entre Zelensky et Zaluzhnyi, le chef de l’état-major ukrainien, sont fortes.
Zaluzhnyi veut mettre un terme aux combats, au moins temporairement, pendant que les troupes ukrainiennes peuvent encore se battre. Zelensky y est opposé. Certains dans l’armée voudraient le remplacer par Zaluzhnyi.
Ces pourparlers avec la Russie ne peuvent avoir lieu sans l’appui du Pentagone qui court-circuitent les juifs de la Maison Blanche.
Il s’agit certainement d’éviter à l’OTAN d’intervenir directement en Ukraine pour sauver Kiev, ce que les juifs n’hésiteraient pas à faire.
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