Toulouse : une OQTF d’Algérie jugée pour avoir violé en récidive une fille de 16 ans en plein hôpital

Leutnant
Démocratie Participative
28 septembre 2024

Avant on se faisait soigner dans les hôpitaux, à présent on se fait violer par des Algériens.

La Dépêche :

Un homme de 39 ans à « la dangerosité sexuelle importante » est jugé à partir du mercredi 2 octobre 2024 par la cour criminelle de Haute-Garonne, pour deux viols, dont l’un commis sur une mineure. Une affaire qui soulève des questions après le meurtre de Philippine et en plein débat sur les criminels sous le coup d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français).

Le 30 novembre 2021, Lisa (1) âgée de 16 ans, est réveillée par le bruit, alors qu’elle se trouve dans sa chambre d’hôpital au CHU de Toulouse. Le réveil indique 1h30 du matin et un homme est assis sur son lit. L’adolescente est prise de panique, son bas de pyjama et son teeshirt ont été enlevés. Elle reconnaît un individu avec qui elle a échangé autour d’une cigarette, un peu plus tôt dans la journée. Elle tente, en vain, de saisir la sonnette pour prévenir les soignants. L’homme lui explique « qu’il l’aime », baisse son propre pantalon et lui impose une violente pénétration. Sidérée, la victime va immédiatement dénoncer les faits ; le trentenaire décrit comme « fuyant et décontenancé » par le personnel médical sera intercepté par les vigiles de Purpan. En garde à vue, Ismail C. affirmera que la victime était consentante.

Mais l’ouverture d’une information judiciaire pour viol, quelques jours plus tard, va permettre de faire le lien avec une autre affaire de viol. Non élucidée. En effet, trois semaines plus tôt soit le 9 novembre, Myriam (2) affirme avoir été violée par un inconnu près de la place du Capitole.

Elle sort d’une soirée et a consommé de l’alcool, un individu insiste pour la raccompagner et la soirée vire au cauchemar. À l’angle de la rue Saint-Rome et de la rue du May, l’agresseur la plaque contre une poubelle, lui baisse collants et culotte et abuse d’elle. Myriam pleure, elle décrira « un sentiment de terreur » et sa « peur de mourir. » Une fois encore, le violeur dit « je t’aime ». Il l’agressera une deuxième fois, aussi sauvagement, dans une rue tranquille du quartier des Carmes. Les lésions sur les deux victimes ne laissent aucun doute sur le traumatisme qu’elles ont vécu et les traces ADN désignent Ismail C.

L’accusé, défendu par Me Christian Etelin, conteste avoir forcé les deux jeunes femmes. Il vit en région toulousaine depuis 2020. En situation irrégulière (OQTF) au moment des faits, cet Algérien a quitté son pays avant de séjourner notamment en Tunisie, en Libye, en Grèce et en Suisse. Pays où, connu sous un autre patronyme, il a déjà été condamné pour séjour irrégulier et viol. Selon les experts, « l’histoire de sa vie migratoire » expliquerait « la marginalisation » de cet homme qui se présente comme « inoffensif et vulnérable » pour attirer « la générosité de personnes jeunes et crédules. » Les victimes seront représentées à l’audience par Mes Brice Zanin et Anaïs Chery.

On dirait que personne n’a eu l’idée originale de le renvoyer en Algérie.

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